Coronavirus : tests "négatifs" pour les rapatriés du deuxième vol qui présentaient des symptômes

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Europe 1 avec AFP

Les tests menés sur une vingtaine de rapatriés arrivés dimanche de Wuhan, épicentre de l'épidémie du nouveau coronavirus, et présentant des "symptômes", se sont révélés "négatifs", a annoncé lundi sur BFMTV Adrien Taquet, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé. "Tous ces tests se sont révélés négatifs et donc toutes ces personnes là ont pu rejoindre les centres" à Aix-en-Provence et à Carry-le-Rouet, dans le sud de la France, où ils vont rester en quarantaine pendant 14 jours, a-t-il indiqué.

"Quelques symptômes"

Un deuxième groupe de rapatriés venus de Wuhan est arrivé en France dimanche après un premier vol arrivé vendredi.  Parmi les 254 passagers de ce deuxième vol, 36 présentaient des symptômes à leur arrivée à Istres, selon le ministère de la Santé. Seize d'entre eux étaient immédiatement repartis dans leur pays mais "une vingtaine" de ressortissants français et non-européens avaient dû rester sur le tarmac à Istres, afin d'être testés.

Ce sont "des personnes qui à leur montée dans l'avion avaient quelques symptômes mais n'étaient pas directement liés au coronavirus, plutôt des rhumes, etc, mais il fallait les contrôler à la descente de l'avion, ce qui a été fait sur la base", a indiqué Adrien Taquet.

"Tous ceux qui le souhaitaient ont été rapatriés"

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a précisé pour sa part sur France 2 que ces rapatriés seraient "évidemment suivis comme tous ceux qui sont aujourd'hui en quarantaine avec des prises de température régulières". Après ces deux vols de rapatriement, "il n'y a aucun Français qui reste sur place qui ait fait la demande de rapatriement. Tous ceux qui le souhaitaient ont été rapatriés", a-t-elle ajouté.

Le nombre d'infections confirmées au nouveau coronavirus en Chine a grimpé à plus de 17.200 et il s'est propagé dans plus d'une vingtaine de pays. Il a fait jusqu'à présent 361 morts en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), soit plus de morts qu'à l'épidémie de Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003.