Covid-19 : Jean Castex annonce une fermeture des discothèques pour quatre semaines

Les discothèques vont fermer à partir de vendredi, pendant quatre semaines.
Les discothèques vont fermer à partir de vendredi, pendant quatre semaines. © Pixabay
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avec AFP , modifié à
Pour freiner la cinquième vague de Covid-19, le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi que les discothèques allaient fermer pendant quatre semaines à partir de vendredi. Les entreprises concernées seront "accompagnées économiquement" par l'État, a ajouté le Premier ministre en conférence de presse.

Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi que les discothèques allaient fermer pendant quatre semaines à partir de vendredi, pour freiner la cinquième vague de Covid-19. "Nous fermerons les discothèques pendant les quatre prochaines semaines", jusqu'à "début janvier" et les entreprises concernées seront "accompagnées économiquement" par l'Etat, a dit Jean Castex lors d'une conférence de presse à Matignon.

Le secteur se dit "scandalisé" par la mesure

"Nous le faisons parce que le virus circule beaucoup chez les jeunes, même vaccinés, parce que le port du masque est extrêmement difficile dans ces établissements", a-t-il ajouté. "Nous le faisons aussi par cohérence avec le message général de prudence", a-t-il souligné. "Nous accompagnerons économiquement les entreprises concernées et nous l'avons toujours fait et nous devons le faire autant que cela sera nécessaire", a assuré le chef du gouvernement.

Thierry Fontaine, président de l'organisation professionnelle Umih Nuit, s'est dit "scandalisé". "Vu qu'on n'a pas -excusez-moi du terme- les couilles de forcer les gens à la vaccination, et bien on va nous fermer", a-t-il indiqué. "Encore une fois, on ne renforce rien dans aucun autre métier, bien entendu. Tout va bien ailleurs ! On ne prend aucune autre mesure mais on ferme les discothèques", a-t-il déploré.

"Et on nous sort 'J'ai demandé à Bruno Le Maire de vous aider'. On va nous donner 3 francs 6 sous... Quand vous enlevez la plus grosse période de l'année, c'est un manque de courage politique", s'est-il emporté. "On nous supprime le Nouvel An... Dans tous les restau(rant)s ça va danser !", a-t-il soupiré.