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Yasmina Kattou, édité par Thibault Nadal , modifié à
Les contaminations repartent à la hausse depuis plusieurs jours. Pour l'instant cela ne se répercute pas sur les admissions en soins critiques, seulement sur les hospitalisations conventionnelles. Mardi, 180.000 nouveaux cas ont été recensés en France. Un chiffre en constante hausse, même si toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière.

C'est la mauvaise nouvelle de ce mois de mars. Après avoir levé la quasi-totalité de toutes les restrictions, les contaminations repartent à la hausse depuis plusieurs semaines et cela n'est pas près de s'arrêter. Olivier Véran a annoncé que cette hausse devrait durer jusqu'à fin mars.

La Bretagne est la région la plus touchée

Mais les chiffres montrent des disparités entre les régions. L'Île-de-France est la région la plus épargnée pour l'instant par cette reprise de l'épidémie. Le taux d'incidence, le nombre de cas pour 100.000 habitants, s'élève à 600. Les vacances scolaires qui se sont terminées il y a 15 jours en zone C ont permis de ralentir la circulation du virus.

En revanche, dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Normandie, le taux d'incidence dépasse les 1.000 cas pour 100.000 habitants. En Bretagne, il atteint même les 1.500. C'est la région la plus touchée par ce rebond épidémique. Il y a une raison précise, comme l'explique Alain Le Tertre, directeur de la cellule bretonne de Santé publique France : "Le fait que les gens n’aient pas été beaucoup infecté auparavant, peut contribuer au fait que malgré la vaccination, il y ait des gens qui soient positifs. Et on sait que le vaccin seul n’a pas une protection optimale contre les infections."

En Bretagne, comme partout en France, les hospitalisations hors soins critiques augmentent. En moyenne 1.000 admissions par jours. C'est 10% de plus que la semaine dernière.