Deux détenus et un ex-prisonnier, soupçonnés de préparer des attentats en France, mis en examen

Deux détenus figurent parmi les trois suspects. Photo d'illustration.
Deux détenus figurent parmi les trois suspects. Photo d'illustration. © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec Salomé Legrand , modifié à
Deux détenus et un ex-prisonnier soupçonnés de préparer des attentats en France ont été mis en examen vendredi dernier pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a appris mercredi Europe 1 de source judiciaire.

Deux détenus et un ex-prisonnier soupçonnés de préparer des attentats en France ont été mis en examen et écroués vendredi dernier pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a appris mercredi Europe 1 de source judiciaire, confirmant une information du Parisien

Le troisième suspect était sorti de prison au début de l'année

Parmi les trois hommes figurent deux détenus actuellement incarcérés au centre pénitentiaire de Châteaudun, dans l'Eure-et-Loir, et à la maison centrale de Saint-Maur, dans l'Indre. Le troisième avait été relâché au début de l'année indique Le Parisien. Ils avaient été placés en garde à vue le 23 juillet par la sous-direction antiterroriste, précise cette source. Les trois hommes sont âgés de 27, 31 et 42 ans, précise une source proche du dossier à l'AFP.

Selon le quotidien, les enquêteurs redoutaient un passage à l'acte peu après la libération à venir d'un des deux détenus. Ce dernier, libérable en août, avait été condamné à six ans de prison pour un séjour un Syrie en 2014, où il aurait rejoint le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.

Des armes artisanales saisies dans les cellules

Toujours selon Le Parisien, "diverses cibles auraient été évoquées par les suspects parmi lesquelles des gardiens de prison, des sites institutionnels ou encore des passants", tandis que les policiers ont saisides armes artisanales dans les cellules. Lors de leur garde à vue, les trois hommes ont toutefois nié toute préparation d'action terroriste, précise le journal.

"C'était un projet, nous n'étions pas sur un niveau de risque particulièrement élevé", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, en déplacement dans le Gard, ajoutant que "le renseignement a bien fonctionné".