Un mouvement de grève qui avait touché la semaine dernière, par intermittence, les Catacombes de Paris a repris mercredi, fermant aux touristes le monument où sont rassemblés les ossements des anciens Parisiens, selon le site et de source syndicale. "100% des personnels d'accueil présents" ont débrayé mercredi, comme ils l'avaient déjà fait la semaine dernière de jeudi à samedi, a indiqué un porte-parole de la CGT.
Doublement du personnel, triplement de la prime. Les 20 agents d'accueil des Catacombes, soutenus par la CGT et Sud, demandent le "doublement du personnel", un triplement à 200 euros de leur prime spéciale pour travail en conditions difficiles et des améliorations des conditions de service. Un préavis de grève déposé pour mercredi court jusqu'à samedi, a précisé Matthieu Carrier, secrétaire général adjoint CGT des cadres et techniciens parisiens. Le lundi est jour de fermeture et les mardi et dimanche sont assurés par des vacataires, qui ne sont pas appelés à la grève. Mercredi après-midi, un mouvement de grève, pour "des raisons similaires", a été voté par les salariés de la crypte archéologique de l’Île de la Cité, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, selon la CGT.
500.000 visiteurs chaque année. Les Catacombes, visitées par quelque 500.000 personnes par an, et la crypte, sont gérées par Paris Musées, qui regroupe les musées parisiens. La CGT demande à être reçue par le président de son conseil d'administration Bruno Julliard, adjoint à la Culture de la maire PS de Paris Anne Hidalgo. La direction de Paris Musées, qui a déjà reçu les grévistes sans "la moindre avancée" selon eux, a pour sa part affirmé avoir "veillé" de longue date à l'amélioration des conditions de travail, avec une prime spéciale et une durée hebdomadaire de travail réduite à 33h30 par semaine.