Drame de l'A7 : ouverture d'une information judiciaire pour "homicide et blessures involontaires"

Outre les cinq enfants âgés de 3 à 14 ans qui ont trouvé la mort, quatre autres membres de la famille sont actuellement toujours hospitalisés.
Outre les cinq enfants âgés de 3 à 14 ans qui ont trouvé la mort, quatre autres membres de la famille sont actuellement toujours hospitalisés. © OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
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avec AFP
Le parquet de Valence a requis vendredi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "homicide et blessures involontaires" dans l'affaire du drame de l'A7, où cinq enfants ont trouvé la mort, lundi. 

Le parquet de Valence a requis vendredi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "homicide et blessures involontaires" après le grave accident de voiture sur l'A7 qui a coûté la vie à cinq enfants lundi soir dans la Drôme, a-t-on appris auprès du parquet.

"Nous avions ce schéma-là en tête dès le soir de l'accident"

"Nous avions ce schéma-là en tête dès le soir de l'accident. L'enquête va désormais se poursuivre dans la durée sous la responsabilité d'un juge d'instruction", a indiqué le procureur de la République de Valence Alex Perrin, confirmant une information de BFMTV. "On en est encore à la confirmation de l'identité des victimes et à l'enquête technique. L'expertise n'est pas terminée", a-t-il ajouté, précisant que le pronostic vital de "certaines" des quatre victimes hospitalisées est "toujours engagé".

Cinq enfants morts

Lundi soir, un accident de voiture a fauché neuf membres d'une famille originaire de la banlieue lyonnaise et de la région parisienne. Tous se trouvaient sur l'autoroute A7 à bord d'un monospace qui a pris feu avant d'effectuer une sortie de route puis plusieurs tonneaux dans un champ à hauteur de la commune d'Albon. Outre les cinq enfants âgés de 3 à 14 ans qui ont trouvé la mort, quatre autres membres de la famille, dont un enfant de 7 ans et deux adultes au pronostic vital engagé, sont actuellement toujours pris en charge dans des centres hospitaliers à Lyon.

Dans un pré-rapport, l'expert judiciaire en mécanique a conclu à la "casse du turbo", qui a provoqué un "emballement puis l'incendie du moteur et même peut-être de l'habitacle". Invité d'Europe 1 jeudi, Nicolas Cellupica, avocat de la famille, espérait "que la responsabilité de Renault va être mise en cause".