Après des mois de flottement, le vapotage est désormais encadré par la loi. Un décret paru jeudi au Journal Officiel, qui entrera en vigueur au 1er octobre prochain, fixe les modalités d’application de la loi Santé, qui interdit l’usage de la cigarette électronique dans certains lieux... et l'autorise en conséquence en d'autres lieux, rapporte Pourquoi Docteur.
Ne pas vapoter dans les lieux collectifs fermés. Le décret instaure ainsi l’interdiction de vapoter dans certains lieux à usage collectif comme : "les établissements scolaires et les établissements destinés à l’accueil, la formation et à l’hébergement des mineurs", "les moyens de transport collectif fermés" tels que le train, le bus, le métro, ainsi que "les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif". En d’autres termes, un salarié peut vapoter dans son bureau personnel mais pas en open space.
Les bars, stades et hôpitaux ne sont pas concernés. A contrario, l'interdiction ne concerne pas les "locaux qui accueillent du public". Ainsi, les restaurants et les bars, mais aussi les stades, les hôtels et tout autre lieu qui accueille du public comme les administrations ou les hôpitaux, ne sont pas concernés par cette interdiction. Toutefois, le règlement intérieur des locaux ou un arrêté municipal peut s’opposer au vapotage dans ces lieux non-encadrés par le décret.
Contravention de 35 euros. Une "signalisation apparente" doit être mise en place dans les lieux où le vapotage est interdit, afin de rappeler le "principe de l’interdiction de vapoter et, le cas échéant, ses conditions d’application dans l’enceinte de ces lieux", précise encore le décret. À défaut de respecter l’interdiction, le vapoteur s’expose à une contravention de deuxième classe, soit 35 euros. Et le responsable d’un lieu visé par l’interdiction de vapoter devra quant à lui payer une amende de 68 euros s’il n’installe pas de signalisation.