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Jean-Gabriel Bourgeois édité par Laetitia Drevet
Au Technocentre de Châtillon, qui gère le trafic ferroviaire Ouest, 200 salariés de la SNCF sont toujours en grève. Europe 1 est allé à leur rencontre. 
REPORTAGE

Ils restent déterminés. 200 salariés de la SNCF sont toujours en grève au technocentre de Châtillon, qui gère le trafic Ouest. Alors que 320.000 passagers sont attendus sur l'axe Atlantique pour ce weekend de trois jours, 1 TGV sur 3 circule seulement mercredi. Invité d'Europe 1 mercredi matin, le patron de la SNCF, Guillaume Pépy, a affirmé que le projet de réorganisation du travail, avec suppression de 12 jours de repos, à l'origine de la colère, avait été retiré. 

Les grévistes demandent également la garantie que la direction n’appliquera pas de sanctions à leur encontre. "Il n’y a pas de sanction disciplinaire à appliquer", a rassuré Guillaume Pépy sur Europe 1. Une avancée, selon Agathe, gréviste de Châtillon : "C'est une chose, bien sûr, mais c'est normal. C'est eux qui sont venus nous chercher."

"On ne comprend pas"

Ce que veulent à présent les cheminots, c'est être officiellement reçus par la SNCF pour exposer leurs doléances et préparer une sortie de conflit. "Est-ce qu'on fait vraiment une table ronde par médias interposés, ou est ce qu'ils viennent, et on s'explique ? Il (Guillaume Pépy, nldr) expose des faits, mais on ne l'a jamais rencontré, donc on comprend pas", souligne Rachid, du syndicat SUD, au micro d'Europe 1. 

Les grévistes vont-ils reprendre le travail ? Une décision doit être prise lors d'une assemblée générale prévue mercredi après-midi. Mais la menace d'une contagion plane toujours. Selon les informations d'Europe 1, les salariés de deux autres Technocentres de région parisienne ont demandé à être reçus par leur direction.