"Depuis le 1er janvier, nous avons déjoué deux projets d'attentats qui n'étaient pas encore totalement finalisés", a annoncé Gérard Collomb dimanche, dans le Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec CNews et Les Echos. Des projets "pas encore totalement finalisés", mais qui visaient "un équipement sportif" pour l'un et "des personnels de l'armée" pour l'autre. Le ministre de l'Intérieur n'a pas souhaité donner plus de précisions, ajoutant simplement que les attentats visaient le sud et l'ouest de la France. "La jeunesse était visée", a ajouté le ministre, en se référant au projet d'attaque contre le "grand équipement sportif".
"La menace existe toujours." Gérard Collomb a également précisé que les personnes qui avaient fomenté ces attaques étaient actuellement entre les mains des autorités. "Le terrorisme, on n’en est pas sorti et cela va encore durer plusieurs années", a-t-il averti. "La menace existe toujours." "C'est pas des fichés S mais des fichés FSPRT (Fichier des signalés pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste, NDLR), ceux qui visent la radicalisation", a-t-il expliqué.
Trois mosquées fermées en France "parce qu'il y avait apologie du terrorisme". Le ministre de l'Intérieur a également souligné que trois mosquées étaient aujourd'hui fermées en France "parce qu'il y avait apologie du terrorisme". Il s'agit de mosquées situées à Aix-en-Provence, Sartrouville (Yvelines) et Marseille, a précisé Gérard Collomb. Vingt attentats avaient été déjoués en France en 2017, selon les chiffres fournis début janvier par Gérard Collomb.