Des dizaines de chars recouverts de milliers de fleurs jaunes vont défiler dans les rues de Gérardmer, pour la cinquantième édition de la fête des Jonquilles. 1:21
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Tatiana Geiselmann (à Gérardmer) (Crédit photo : BRINGARD DENIS / HEMIS VIA AFP)
Des dizaines de chars recouverts de milliers de fleurs jaunes vont défiler dans les rues de la ville, pour la cinquantième édition de la fête des Jonquilles. À Gérardmer, le rendez-vous est incontournable pour les familles.
REPORTAGE

Pas d'idée de sortie pour ce week-end ? Europe 1 vous conseille Gérardmer, spécialement si vous faites partis des chanceux en vacances. La ville située dans les Vosges organise la 50ème édition de sa fête des Jonquilles, où des dizaines de chars vont défiler recouverts de milliers de ces fleurs jaunes printanières. Pour en assurer le succès, les bénévoles s'attèlent aux derniers préparatifs. Avec une musique italienne en fond sonore, tout le monde s'active dans la salle des fêtes de Gérardmer pour parer les chars de jonquilles.

"Regarde il y a des trous ici, mon grand", fait remarquer Julie à son garçon de six ans. Debout sur un banc, Jules pique une à une ses fleurs dans un char en forme de machine à coudre. C'est la première fois qu'il participe avec sa mère aux préparatifs. "Comme c'est les 50 ans de la fête des Jonquilles, je pense que c'était incontournable", explique-t-elle.

Deux millions de jonquilles pour l'occasion

Près de deux millions de fleurs ont été cueillies pour cette édition anniversaire, précise Nicole Curti, présidente de la société des fêtes. "C'est vrai qu'il en faut beaucoup. Il faut 50 bouquets de 50 jonquilles par mètre carré que les enfants sont allés cueillir ces deux derniers jours dans les champs", ajoute-t-elle. Les chars sont, eux, préparés par des constructeurs bénévoles. Il a fallu six mois à Alain pour bricoler deux bolides à l'effigie des personnages du film d'animation Cars.

"C'est surtout pour mon petit-fils, qui m'a demandé de faire Flash McQueen. Mais il ne sait pas que j'ai aussi fait la dépanneuse ! Ce sera une surprise. Il va déchirer celui-ci", confie-t-il, enjoué. Et malgré ses 66 ans, Alain, sait qu'il sera lui aussi emporté par l'émotion lors du défilé. "Tous les constructeurs, quand on sort, on pleure, c'est dingue n'est-ce pas ?", conclut-il.