Jean-Michel Cohen et Guy Carlier ont écrit ensemble "Moins 125". 2:15
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Clémence Olivier
Vendredi, au micro d'Anne Roumanoff sur Europe 1, le chroniqueur Guy Carlier revient sur son amitié avec le nutritionniste Jean-Michel Cohen avec qui il a écrit un livre : "Moins 125".

"Ça a été une rencontre que rien ne laissait prévoir. On avait tout pour ne pas vraiment s'aimer, comme les deux flics américains que l'on met en patrouille ensemble, qui se détestent avant qu'il y en ai un qui sauve la vie de l'autre". Vendredi, au micro d'Anne Roumanoff sur Europe 1, le chroniqueur et écrivain Guy Carlier a raconté comment sa rencontre avec le nutritionniste Jean-Michel Cohen avait changé sa vie. Avec lui, il a écrit Moins 125, un livre dans lequel il revient sur la façon dont il a réussi à perdre 125 kilos et à lutter contre la boulimie.

"Quand je l'ai rencontré dans une émission de radio, je lui ai dit qu'il était diététicien pour dames, comme il existe des coiffeurs pour dames alors que moi j'étais dans la boulimie", se souvient le chroniqueur. "Je pesais alors 250 kilos. On n'est pas dans le cadre d'un régime pour perdre 3 kilos afin d'aller à la Grande-Motte l'été. A priori, ça ne devait pas coller entre nous et puis il m'a sauvé la vie en m'emmenant dans une clinique d'addiction et non une clinique diététique où j'ai passé 9 mois".

"On est vraiment devenus amis"

Là bas, Guy Carlier a été suivi par des médecins, des addictologues, des psychologues afin de comprendre l'origine de ses crises de boulimie. "Si tu es enfermé neuf mois dans la clinique des addictions, c'est pour trouver la cause. Le propre de cette clinique, c'est de travailler avec des psys et l'important c'est de comprendre quand ce mécanisme de boulimie s'est enclenché", détaille l'écrivain.

Durant toute cette période, il a été suivi de près par Jean-Michel Cohen. "On est vraiment devenus amis", assure Guy Carlier. "Vous savez quand vous êtes addict, vous avez une angoisse permanente et vous êtes hypocondriaque souvent mais pas pour la raison qui va vous tuer", poursuit-il. "Et dès que j'avais une angoisse, j'appelais Jean-Michel et à chaque fois, il répondait et il me rassurait. C'est ça l'amitié".