Mardi matin, de nouvelles scènes de bousculades ont eu lieu dans des magasins Intermarché qui poursuivent l'opération "Les quatre semaines les moins chères de France". C'est cette opération qui avait déjà donné lieu à des scènes d'émeute, la semaine dernière, pour du Nutella. Cette fois, l'opération promotionnelle visait des couches Pampers et du café moulu Carte Noire, rapporte Le Parisien.
Des femmes en train de se battre. Au Mans, dans la Sarthe, à Lambres-lez-Douai, dans le Nord et à Metz, en Moselle, de nombreux clients se sont pressés pour acheter les méga pack de 86 couches à 7,18 euros au lieu de 23,95 euros. A Metz, Le Républicain Lorrain décrit une scène d'hystérie, où le personnel était "à bout" et où les forces de l'ordre ont été contraintes d'intervenir pour séparer des femmes en train se battre.
"En 30 secondes, il n'y avait plus rien". À Lambres-les-Douai, La Voix du Nord raconte que la direction a invoqué une panne informatique pour ne pas ouvrir le magasin. Ailleurs, Le Maine Libre décrit au Mans "des queues d'une dizaine de mètres à chaque caisse". "En trente secondes, il n'y avait plus rien en rayon", écrit le quotidien.
Une enquête de la DGCCRF sur les promotions. Après les promotions de 70% sur le Nutella, la DGCCRF a décidé lundi de lancer une enquête pour "regarder de près cette promotion". La DGCCRF refuse de donner la moindre explication sur cette enquête, les produits, les volumes et les régions concernées, et se borne à dire que ce type de contrôle est monnaie courante. En 2016, elle avait relevé une nette augmentation des anomalies dans les opérations de vente en soldes et campagnes promotionnelles de la grande distribution. Un projet de loi issu des états généraux de l'alimentation, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres, prévoit de limiter le montant des promotions et reventes à perte dans les supermarchés.