Pour dire vraiment "Stop aux violences faites aux femmes", des associations lancent mercredi un appel à des "soutiens et moyens financiers supplémentaires" qui permettraient de nouvelles initiatives ou de renforcer les dispositifs existants.
"Capacité de mobilisation de la société civile". Dans un tribune publiée par Libérationà la veille de la journée internationale des droits des femmes, les signataires en appellent à la société civile et voient dans les suites du scandale Weinstein "une indéniable source d'espoir et d'énergie". Prenant appui sur une consultation de "400.000 citoyens et citoyennes" baptisée #StopVFF, des associations s'engagent à prendre des initiatives, "parfois avec l'aide des pouvoirs publics et parfois sans eux, grâce à l'extraordinaire capacité de mobilisation de la société civile".
"Besoin de soutiens". "Le combat se mène aujourd'hui tous azimuts. Pour autant, le problème ne se résoudra pas seulement sur les plateaux de télévision ou dans les journaux. Il ne se résoudra pas seulement non plus par la seule action des pouvoirs publics. Nous avons besoin de soutiens et moyens financiers supplémentaires pour renforcer les actions déjà menées par les associations présentes aux côtés des femmes sur le terrain".
Plusieurs actions proposées. Parmi les actions proposées figurent une meilleure formation des personnels en relation avec les femmes victimes de violences, un renforcement du 3919, pour que ce numéro d'urgence "puisse répondre à plus d'appels" ou encore la mise à disposition de 50.000 nuitées pour les femmes victimes de violences conjugales. Autre idée issue de #StopVFF, la création d'une application d'entraide sociale "Je suis citoyen.ne", par exemple pour faire du "co-piétonnage" avec des femmes. "Nous agissons également pour la création de la plateforme 'Pas Seule' mettant en relation les victimes d'un agresseur commun en entreprise ou à l'université", écrivent les signataires. La tribune est cosignée par des mouvements féministes tels que Chiennes de garde, Osez le féminisme, la Fondation des femmes, mais aussi la Cimade, les Elu.e.s contre les violences faites aux femmes, la plateforme Make.org.