La Réunion : un gendarme se suicide dans sa caserne

Selon les premiers éléments de l'enquête, le gendarme aurait fait usage de son arme de service. (Photo d'illustration)
Selon les premiers éléments de l'enquête, le gendarme aurait fait usage de son arme de service. (Photo d'illustration) © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
Les faits se sont produits mardi après-midi dans l'enceinte de la caserne de l'Entre Deux. Le nom, l'âge et le grade de la victime n'ont pas été précisés par la gendarmerie de La Réunion. 

Un gendarme s'est suicidé mardi après-midi dans l'enceinte de sa caserne à l'Entre Deux, une commune du sud de l'île, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Selon les premiers éléments de l'enquête, le gendarme aurait fait usage de son arme de service. "Une enquête a été confiée à la section de recherches de Saint-Denis par le parquet (...) afin de préciser les causes de la mort", a précisé la gendarmerie de La Réunion, dans un communiqué publié mardi soir. Le nom, l'âge et le grade du gendarme n'ont pas été précisés. Des sources proches de l'enquête notent qu'il était marié et père de famille. Il s'agit du second suicide d'un gendarme en trois ans sur l'île de La Réunion. En 2016, un militaire s'était donné la mort avec son arme de service dans son logement de fonction à Sainte-Marie, au nord de l'île.

Second suicide d'un gendarme en trois ans sur l'île de La Réunion

Depuis janvier, vingt-huit policiers, trois gendarmes et deux pompiers, se sont suicidés en France. En 2018, ils étaient 35 policiers et 33 gendarmes, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. Lundi, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a installé la cellule alerte prévention suicide (Caps) pour "briser la honte, briser le silence". La cellule, installée dans le XIIe arrondissement de Paris, devra regarder "l'ensemble des dispositifs", "faire de l'analyse" et être "force d'initiative".