L'aéroport de Nice commencera lundi à utiliser la reconnaissance faciale pour le contrôle aux frontières, deuxième plateforme aéroportuaire française à s'équiper de la sorte après Aéroports de Paris, a-t-il annoncé lundi.
"Réduire le temps des contrôles". "L'enjeu est évidemment de réduire les temps de contrôles pour nos passagers, sans aucun compromis pour la sécurité", a ainsi expliqué Dominique Thillaud, le président d'Aéroports de la Côte d'Azur, cité dans un communiqué. Les nouvelles bornes remplacent le contrôle par un policier, pour les ressortissants de l'Union européenne prenant ou quittant un vol international (hors de la zone Schengen).
Elles ont été réalisées par le groupe français IN Groupe, l'ancienne Imprimerie nationale qui se positionne désormais comme un spécialiste de l'identité numérique, et le suédois Gunnebo, un spécialiste des portails d'accès sécurisés. Selon Didier Trutt, le pdg d'IN Groupe, la technologie de la reconnaissance faciale permet d'aller plus vite que la technologie de l'empreinte digitale, qui était celle utilisée jusqu'à maintenant dans les systèmes de contrôle automatisés en France.
Moins de stress pour les voyageurs. "Sur de la reconnaissance d'empreinte, vous avez deux passagers par minute en moyenne qui passent", a-t-il expliqué. "Sur la reconnaissance faciale, on est plutôt sur trois par minute", a-t-il indiqué. "Il n'y a plus de contact physique" avec la machine, "cela enlève du stress" aux passagers, a-t-il dit.
Une technologie en plein décollage. La reconnaissance automatique du visage compare le visage du voyageur avec la photo stockée dans le microprocesseur de son passeport biométrique. La technologie est en plein décollage dans les aéroports mondiaux, qui cherchent les moyens de fluidifier la circulation des passagers alors que le trafic aérien ne cesse d'augmenter.