L'ex-candidat de La France insoumise aux législatives du Calvados Stéphane Poussier a été présenté mardi au parquet en comparution immédiate pour apologie du terrorisme. Samedi, au lendemain des attaques dans l'Aude qui ont fait quatre morts, il s'était réjoui, dans deux tweets, de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, qui s'est substitué à une otage. Six mois de prison dont quatre avec sursis avaient été requis à son encontre, assortis d'une interdiction des droits civils et civiques pour une durée de sept ans. La peine maximale pour ce type de délit est de sept ans de prison et de 100.000 euros d'amende.
Apres 10 minutes de délibéré, l'audience reprend.
— Théo Maneval (@TheoManeval) 27 mars 2018
S. #Poussier est condamné à 1 an de prison avec sursis, et se voit privé de ses droits civiques pendant 7 ans. https://t.co/HlrDBAnTjT
Interpellé dimanche. L'ancien candidat avait été interpellé dimanche à son domicile de Dives-sur-Mer pour apologie du terrorisme, après avoir tenu des propos outranciers, qui faisait notamment référence au jeune militant écologiste Rémi Fraisse tué en 2014 par une grenade tirée par un gendarme. Au tribunal mardi, Stéphane Poussier a exprimé ses regrets, ses excuses et sa compassion envers les proches, la famille et les collègues d'Arnaud Beltrame.
Stéphane #Poussier réitère ses regrets, ses excuses, et sa compassion envers les proches, la famille, et les collègues d'Arnaud #Beltrame. Il demande au tribunal une injonction de soins.
— Théo Maneval (@TheoManeval) 27 mars 2018
Le jugement est mis en délibéré, l'audience est suspendue.
Exclu de LFI dès samedi. Les propos de l'ancien candidat, dont le compte Twitter a été désactivé, avaient suscité une vive polémique sur Twitter. La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon ont condamné ces propos et selon le parti, Stéphane Poussier a été exclu dès samedi de LFI.