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Charles Guyard / Crédits photo : FRANCOIS LEPAGE / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
L'Institut polaire français cherche de nouveaux aventuriers. Boulanger, plombier, scientifique... De nombreux profils sont recherchés pour poursuivre la recherche en Antarctique. Pour l'occasion, l'Institut a organisé ce jeudi un job-dating à Brest. Quelque 200 candidats étaient présents.

Et si vous pouviez partir sur le continent le plus froid de la planète ? Tous les ans, l'Institut polaire français recrute des équipes de courageux prêts à braver le froid de l'Antarctique. Et pour la première fois cette année, le recrutement s'est réalisé sous forme de job-dating, à Brest, pour sélectionner les meilleurs candidats. 

"Ma motivation, c'est de pouvoir vivre une expérience unique dans des conditions très particulières", explique Mathieu au recruteur. Un isolement total, du blanc à perte de vue, des températures qui frôlent les -40 degrés... Ces conditions particulières, le jeune homme devra les affronter pendant 14 mois en Antarctique dans l'une des stations de l'Institut polaire français. Boulanger, plombier, mécanicien, mais aussi scientifique, tous les profils sont recherchés avec forcément une certaine condition physique.

Une station plus coupée du monde que l'ISS

"Il faut mieux être en bonne santé quand même, il n'y a pas tout ce qu'il faut sur place pour tous les types de pathologies. On a des médecins, mais voilà, c'est tout de même le bout du monde", explique Robert Coudert, directeur de l'Institut. "À la station Concordia, donc la station qui est au milieu du continent antarctique, il est moins facile d'évacuer quelqu'un médicalement que d'évacuer cette même personne de la Station spatiale internationale (ISS)", poursuit-il. 

"Ça ne me fait pas peur"

Mais malgré cela, pas de quoi refroidir les ardeurs des quelque 200 candidats qui se sont présentés à Brest pour ce premier job-dating organisé par l'institution. "J'aime bien l'idée d'aller dans un environnement hostile", souligne un jeune homme. "Ça ne me fait pas peur", poursuit sa voisine. 

Au-delà de l'aventure, le salaire n'est pas négligeable. Grâce aux primes d'éloignement, un cuisinier, par exemple, peut gagner jusqu'à 3.400 euros par mois, sachant qu'il n'aura rien à dépenser pendant la durée de son contrat.