Mont-Blanc : arrêt des recherches pour l'alpiniste japonais disparu

Les recherches ont cessé dans le Mont-Blanc (image d'illustration)
Les recherches ont cessé dans le Mont-Blanc (image d'illustration) © JEFF PACHOUD / AFP
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avec AFP , modifié à
Des équipes sont reparties à pied et en hélicoptère lundi matin pour tenter de trouver une trace de l'alpiniste, une vaine tentative après laquelle il a été décidé de cesser les recherches. 

Les secouristes ont décidé l'arrêt des recherches de l'alpiniste japonais de 35 ans disparu depuis une semaine dans le Mont-Blanc après d'ultimes reconnaissances infructueuses dimanche, a appris l'AFP auprès du Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Chamonix.

Disparu depuis une semaine. Des équipes sont reparties lundi matin à pied et en hélicoptère pour tenter de trouver une trace de l'alpiniste, vêtu d'une veste orange et d'un casque vert, qui était parti seul lundi dernier à l'assaut du plus haut sommet de l'Europe en empruntant l'itinéraire des trois monts (Tacul, mont Maudit et Mont-Blanc).

Sans doute enfoui sous la neige. Après cette énième et vaine tentative, il a été décidé d'arrêter les recherches. Samedi soir déjà, le commandant du PGHM, le lieutenant-colonel Stéphane Bozon, estimait que l'homme devait déjà être mort, "enfoui sous la neige". Le mauvais temps de la semaine précédente s'était accompagné de précipitations, soit de la neige en altitude pouvant atteindre des accumulations de deux mètres dans les trous, où l'alpiniste aurait pu se mettre à l'abri les premiers temps.

Le toit de l'Europe et ses 4.810 mètres attirent des alpinistes du monde entier, diversement aguerris et prudents. Le 2 août, un Coréen avait été retrouvé mort quand son compagnon de cordée avait pu être sauvé deux jours plus tôt. Le 9 août, deux Allemands avaient été retrouvés morts de froid, après avoir été pris dans une tempête de vent lors de l'ascension du Tacul. Samedi, un Tchèque s'est tué dans la descente par le couloir du Goûter.