Deux bâtiments de l'université de Nantes, occupés depuis fin novembre par des jeunes migrants et des militants associatifs, ont été évacués mercredi matin "sans incident", a-t-on appris auprès de la préfecture de Loire-Atlantique.
Principalement des hommes. Une centaine de migrants et de militants présents ont été expulsés au total, selon la préfecture. Les autorités ont dénombré 62 migrants, dont une femme, sur le site universitaire de la Censive, qui abrite la faculté de Lettres, et 51 personnes, principalement des hommes migrants, au Château du Tertre, propriété de l'université.
Pas d'incident lors des évacuations. Les opérations d'évacuation, qui ont débuté à 7h30, se sont déroulées "sans incident", selon la préfecture de Loire-Atlantique. "Locaux universitaires illégalement occupés à Nantes : une évacuation tôt ce matin dans le calme en application d'une décision de justice", a tweeté de son côté la Direction départementale de la sécurité publique.
Locaux universitaires illégalement occupés à #Nantes: une évacuation tôt ce matin dans le calme en application d'une décision de #Justicepic.twitter.com/5Fda65VqGn
— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 7 mars 2018
Autorisation du tribunal administratif. Saisi par le président de l'université, le tribunal administratif de Nantes avait autorisé le 5 décembre l'évacuation des deux sites universitaires, "réquisitionnés" par un collectif d'étudiants et de militants associatifs pour alerter sur la situation des mineurs isolés étrangers. Ces bâtiments avaient été investis les 22 et 25 novembre après l'évacuation, le 19 novembre, de l'ancienne école des Beaux-arts de Nantes, un bâtiment inoccupé appartenant à la ville de Nantes.