Pas-de-Calais : démantèlement du camp de migrants de Tatinghem

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avec AFP , modifié à
De source proche du dossier, les migrants étaient déjà partis lors du début des opérations, vers 8h.

Le démantèlement du camp de Tatinghem, dans le Pas-de-Calais, où vivaient une quarantaine de migrants essentiellement afghans, a débuté mercredi matin, a-t-on appris de source préfectorale. "Les opérations de retrait des installations ont commencé dès ce matin sur le camp de Tatinghem", a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.

Les migrants étaient déjà partis. De source proche du dossier, les migrants étaient déjà partis lors du début des opérations, vers 8h. Quarante-cinq policiers et huit maraudeurs de la cohésion sociale étaient sur les lieux, selon cette même source. "C'était un camp tenu par de nombreux passeurs notamment afghans, trois filières de passeurs, deux afghanes et une kurde, ont été démantelées en 2017", a dit cette source proche du dossier. Ce camp est situé à la frontière des communes de Longuenesse et Saint-martin-les-Tatinghem, près de Saint-Omer, et non loin de l'autoroute A26 et du péage de Setques.

Une proposition de "mise à l'abri" proposée. Dans un communiqué de presse diffusé mardi, la préfecture du Pas-de-Calais avait indiqué que "conformément aux engagements pris, une proposition de mise à l'abri sera(it) systématiquement proposée préalablement par l'Etat aux migrants qui seraient présents sur le site" du camp. Selon François Guennoc, de l'association l'Auberge des Migrants, "après le démantèlement de Tatinghem, il ne restera plus que Angres comme camp toléré" de migrants dans la région. "Le gouvernement poursuit sa politique de démantèlement", a ajouté François Guennoc. De source officielle, on dénombre environ 120 migrants au camp d'Angres, près de Lens.