Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées lundi soir non loin de l'Assemblée nationale, à l'appel du collectif "Front social", pour protester contre le "plan de destruction sociale massive" prévu selon eux par Emmanuel Macron. "Y en a assez de la loi des patrons, c'est nous qui travaillons, c'est nous qui décidons" ou "c'est pas les salariés, c'est pas les immigrés, c'est Emmanuel Macron qu'il faut virer", scandaient les manifestants sous une chaleur étouffante et au rythme d'une fanfare, place de la Concorde à Paris.
Fin de manif, le groupe du #FrontSocial vient de terminer son morceau, il annonce 20.000 personnes dans les 34 rassemblement en France. pic.twitter.com/s9ob6rX8NT
— Cécile Bouanchaud (@CBouanchaud) 19 juin 2017
Des rassemblements dans une trentaine de villes. Des rassemblements étaient également organisés dans une trentaine d'autres villes, dont Toulouse où la police a recensé une centaine de manifestants, mais aussi Nantes (200), Rouen (200). A Lyon, ils étaient plus de 300 à scander "Macron démission". Derrière la banderole de tête sur laquelle était écrit : "Face aux ordonnances, défendons nos conquêtes sociales !", le cortège s'est ébranlé vers 18H30 dans le centre ville, certains manifestants portant à bout de bras des pancartes indiquant "Contre la loi Travail, la rue répond lutte sociale" ou encore "Auto-défense contre les ordonnances".
A Strasbourg aussi une centaine de personnes ont manifesté pour appeler à la "résistance". "On est tous les bons petits précaires à Macron", avait inscrit une manifestante sur sa pancarte. Un premier rassemblement du Front social avait déjà eu lieu à Paris le 22 avril, à la veille du premier tour de l'élection présidentielle, suivi d'un défilé le 8 mai, au lendemain de la victoire d'Emmanuel Macron.