Une lycéenne en manifestation à Marseille contre la précédente réforme des retraites portée par le gouvernement en 2019. 0:47
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Ines Zeghloul , modifié à
Cheminots, professeurs... et lycéens. Alors que la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites bat son plein, les lycéens ont rejoint le mouvement de protestation. Les syndicats de jeunesse ont appelé au blocage des établissements. Interviewé par Europe 1, Colin Champion, président du syndicat "La Voix lycéenne", explique la colère de ces jeunes face au projet de réforme.

Pour ce deuxième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, 1,2 million de manifestants sont attendus partout en France avec une nouveauté pour cette nouvelle manifestation : la protestation des lycéens et étudiants. Les syndicats de jeunesse ont appelé au blocage des établissements. Au micro d'Europe 1, Colin Champion, président du syndicat La Voix lycéenne, est revenu sur les raisons de la colère de ses pairs.

"Le blocus est le seul moyen de nous faire entendre"

Le président de "La Voix lycéenne" explique une colère protéiforme ressentie par les lycéens et exacerbée par la réforme proposée par le gouvernement : "On en a marre ! Marre d'être sélectionné à 18 ans, d'être précarisé à 20 ans quand on est à l'université et de voir qu'on va nous demander de travailler deux ans de plus", explique-t-il.

"On voit nos parents dans ces situations. Aujourd'hui, il y a beaucoup de jeunes qui sont mobilisés et ça va se poursuivre. Le gouvernement, on le sait bien, a peur de nous. L'idée est de convaincre un maximum de jeunes lycéens d'aller dans la manifestation à Paris et partout en France. Le blocus est souvent le meilleur et le seul moyen de nous faire entendre", conclut-il.