Le Sidaction 2017 a permis de réunir un peu plus de 4 millions d'euros. Un montant qui est toutefois légèrement en baisse par rapport à l'an passé. "Vu le contexte général, ce montant est une victoire nouvelle pour la lutte contre le sida", s'est félicité l'organisation dans un communiqué dimanche. L'édition précédente avait permis la collecte de 4,21 millions d'euros.
Le Sidaction permet aussi d'aborder des idées reçues. Lancé vendredi, le Sidaction s'est poursuivi jusqu'à dimanche minuit et a été relayé comme chaque année par 26 médias partenaires (radio et télévision).
"Ce Sidaction a permis notamment d'aborder de nombreuses idées reçues sur les modes de transmission ou la méconnaissance de la maladie qui persistent encore aujourd'hui chez les Français", indique l'organisation.
22 % des Français pensent qu'il existe un médicament pour guérir le sida. Parmi les idées reçues : 22% des Français pensent qu'il existe des médicaments pour guérir du sida et près d'un quart estiment à tort que le virus du sida peut être transmis en ayant des rapports protégés avec une personne séropositive. "De manière générale, le manque de connaissances et le sentiment d'invincibilité face aux risques liés au virus ne concernent pas que les jeunes, mais la population française en général", souligne le communiqué.
Environ 1,7 million d'euros ont été collectés pendant une émission spéciale samedi soir sur France 2, ont souligné les organisateurs. Comme l'an dernier, des youtubeurs se sont associés à l'opération, sous le parrainage du youtubeur "Jimmy fait l'con", afin de cibler un public plus jeune.
Des dons reversés à la recherche et aux associations de prise en charge des malades. Le jeu de TF1 "Les 12 coups de midi", qui avait mis en place un dispositif spécial la semaine dernière, a indiqué de son côté avoir levé 140.000 euros pour l'événement. Les dons par téléphone (110) peuvent être effectués jusqu'au 12 avril.
Les fonds collectés ce week-end seront reversés pour moitié à des programmes de recherche et de soins et pour l'autre moitié à des programmes associatifs de prise en charge et d'aide aux malades, en France et à l'international.