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Théo L. mis en examen dans une affaire de soupçons d'escroquerie à Aulnay

Europe1.fr avec Salomé Legrand - Mis à jour le . 1 min
Théo L. est mis en examen pour "escroquerie en bande organisée au préjudice d'un organisme chargé d'une mission de service public" (photo d'archives).
Théo L. est mis en examen pour "escroquerie en bande organisée au préjudice d'un organisme chargé d'une mission de service public" (photo d'archives). © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Le jeune homme, grièvement blessé lors de son interpellation par la police en 2017, a été mis en examen dans une toute autre affaire cet été. 

Théo L., le jeune homme devenu un symbole de la lutte contre les violences policières après son interpellation en 2017, a été mis en examen cet été pour "abus de confiance, faux et usage de faux et escroquerie en bande organisée", selon des informations du Parisien confirmées à Europe 1. La justice soupçonne des membres de sa famille d'avoir détourné des aides publiques dans le cadre du dispositif des "emplois d'avenir" mis en place par François Hollande, via trois associations. 

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"Une très mauvaise gestion comptable"."Concrètement, on lui reproche d'avoir touché des sommes qui lui ont été versées par des associations, elles-mêmes financées par des fonds publics, pour promouvoir le football dans les quartiers et des emplois pour les jeunes", explique à Europe 1 l'avocat du jeune homme, Me Antoine Vey.

Le conseil reconnaît "une très mauvaise gestion comptable" des associations mais souligne que Théo L. n'était pas impliqué dans celle-ci. "On parle de sommes qui reflètent le travail qu'il a pu faire, je crois que c'est de l'ordre de 50.000 euros, sur une période de temps très longue. Il aidait à l'organisation de plusieurs choses, dont des matches de football avec des clubs, avec des institutions", détaille-t-il. 

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"Pas d'amalgame", réclame l'avocat. "Le fait qu'il y ait ces erreurs comptables c'est malheureux mais ce qui est important c'est de ne pas faire d'amalgame avec la première affaire et de ne pas oublier qu'on a affaire à un jeune qui a été victime de graves violences policières et que la deuxième affaire n'a absolument rien à faire", conclut l'avocat. 

Lors d'un contrôle de police le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois, Théo L. avait été grièvement blessé dans la zone anale par une matraque télescopique, soulevant une vague d'indignation. Quatre policiers ont été mis en examen, dont l'un pour viol, dans cette retentissante affaire.