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Toujours en colère, les policiers cherchent à s'organiser en association

Salomé Legrand et M.B. - Mis à jour le . 1 min
Les policiers qui manifestaient ces dernières semaines veulent désormais s'organiser en association loi 1901.
Les policiers qui manifestaient ces dernières semaines veulent désormais s'organiser en association loi 1901. © THOMAS SAMSON / AFP

Monter une association permettrait à ceux qui ne sont toujours pas satisfaits des mesures du gouvernement de poursuivre légalement les manifestations.

Leur colère n'est toujours pas apaisée. Une semaine après les annonces de Bernard Cazeneuve pour calmer leur grogne, les policiers manifestent toujours, sans autorisation. Environ 500 se sont rassemblés lundi à Béziers, une centaine à Bordeaux et autant à Nice. Un rassemblement est également prévu mardi soir à la Pyramide du Louvre, à Paris. Si les syndicats se sont dit satisfaits des annonces gouvernementales , la semaine dernière, ce n'est toujours pas le cas de la "base", qui cherche au contraire à se structurer pour intensifier ses actions.

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Une association pour se structurer. Les policiers en colère cherchent en effet, selon nos informations, à créer une association loi 1901 pour contourner les organisations syndicales. Et ont rendez-vous jeudi matin pour en discuter. En réalité, ils ont bien compris que s'ils continuent à manifester sans autorisation, ils seront sanctionnés. L'association leur permettra de déposer des demandes en préfecture pour rester dans les clous. Mais aussi d'être plus lisibles, de maintenir la pression sur le gouvernement et de diversifier leurs moyens d'action.

Difficile de s'accorder sur un leader. Mais qui les représentera à la tête de cette nouvelle structure ? C'est là toute la difficulté. Une quinzaine de personnes doivent se retrouver autour de la table jeudi : des meneurs du mouvement, ainsi que des représentants de chaque département d'Île-de-France et de régions, mais aussi un avocat spécialiste de la défense des forces de l'ordre et Robert Paturel. Ce dernier, ancien négociateur du Raid , avait été réclamé par certains comme porte-parole. Mais, soupçonné d'être proche de l'extrême droite, il est loin de faire l'unanimité et devrait donc rester dans un rôle de conseil. 

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