Valérie Pécresse annonce "1,5 million d'euros de dégâts" dans les lycées franciliens

Valérie Pécresse, Europe 1, 1280
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Grégoire Duhourcau , modifié à
La présidente LR de la région Ile-de-France a estimé au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1, que "les lycées sont dans un état de violence que l'on n'a jamais vu".
INTERVIEW

Valérie Pécresse tient à faire part de "tout (son) respect" aux forces de l'ordre en raison des récents événements auxquels elles sont confrontées. La présidente LR de la région Ile-de-France fait évidemment référence aux débordements en marge des journées de rassemblement des "gilets jaunes", mais également aux "lycées qui sont dans un état de violence que l'on n'a jamais vu".

Les blocages représentent "un risque pour les lycéens eux-mêmes". En Ile-de-France, les dégradations dans les établissements scolaires se chiffrent à "1,5 million d'euros de dégâts", a-t-elle notamment affirmé à Audrey Crespo-Mara sur Europe 1. Plus que des dégâts matériels, Valérie Pécresse s'inquiète de voir "une communauté éducative très éprouvée" et pointe "un risque pour les lycéens eux-mêmes" lors des blocages. Du côté des policiers, "leur obsession aujourd'hui est qu'il n'y ait pas de blessé grave".

"Il faut arrêter les manifestations." Dans ce climat social très tendu, "compte-tenu du risque attentat qui pèse" ainsi que "de la période de Noël qui est toujours une période à risque", elle en appelle "à la responsabilité des 'gilets jaunes'". "Il faut arrêter les manifestations", assène Valérie Pécresse. "Il faut que l'on soit tous, aujourd'hui, en soutien de nos forces de l'ordre et tous unis pour ramener cette paix sociale."

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Macron "a entendu le cœur des problèmes des Français". Une paix sociale que les annonces d'Emmanuel Macron, lundi, n'ont visiblement pas suffi à ramener. Pourtant, "il a entendu le cœur des problèmes des Français", juge Valérie Pécresse, même si cela a été fait "tardivement" : "Maintenant, il faut que toutes ces futures dépenses ne soient pas financées par la dette parce que la dette, demain, ce sont des impôts. Il va falloir faire des économies sur les dépenses." Et selon elle, il est possible de "dépenser moins et avoir plus de service public à la fin".