De (très) bon augure

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Par François Tesson Br De Sports.fr , modifié à
A une semaine de ses débuts dans le Mondial brésilien, face au Japon, l'équipe de France d'Olivier Krumbholz a marqué les esprits en remportant le Tournoi de Paris. Faciles face à la Tunisie (34-22) samedi, les Bleues ont passé la vitesse supérieure pour dominer la Russie en finale (30-26). Rien de moins que les championnes du monde en titre, favorites à leur propre succession...

A une semaine de ses débuts dans le Mondial brésilien, face au Japon, l'équipe de France d'Olivier Krumbholz a marqué les esprits en remportant le Tournoi de Paris. Faciles face à la Tunisie (34-22) samedi, les Bleues ont passé la vitesse supérieure pour dominer la Russie en finale (30-26). Rien de moins que les championnes du monde en titre, favorites à leur propre succession... Olivier Krumbholz n'est pas du genre fanfaron. Alors quand il annonçait que l'équipe de France "ne craignait personne" avant de débuter le tournoi de Paris, où figuraient les championnes du monde russes, c'est que le sélectionneur des Bleues avait foi en ses joueuses. Et celles-ci le lui ont bien rendu ce week-end à Coubertin. En pleine préparation pour le Mondial brésilien, qui débutera dans une petite semaine, les Tricolores ont d'abord affiché un visage sérieux et appliqué contre la Tunisie en demi-finale (34-22), avant de sortir tout simplement le bleu de chauffe dans la finale attendue contre la Russie. La victoire (30-26) est pleine de promesses. "C'est bon pour la confiance, ne cache pas Alysson Pineau, interrogée sur Sport +. Mais il faut rester lucides. On a toujours souffert contre elles, et on a aussi souffert aujourd'hui. C'est bien pour continuer à monter en intensité." Il est vrai que les Bleues l'ont un petit peu joué diesel sur le coup. Privées de buts pendant les 3 premières minutes trente, les Françaises peinent surtout à contenir les assauts russes en première période. Après avoir longtemps été menées de 3 à 5 buts, c'est avec une petite unité de retard que les coéquipières d'une Paule Baudoin en verve (4 buts en première période) atteignent finalement la pause. "On a mis du temps à se régler au niveau défensif", explique alors Raphaëlle Tervel. Après le repos, les Bleues repartent fort. Aux arrêts d'Amandine Leynaud s'ajoutent les contre-attaques de Dembélé ou Baudoin. Après être revenues à hauteur (19-19, 37e), les Tricolores passent rapidement devant, et creusent l'écart (22-20, 28-23). Entre la mi-temps et la 59e minute (30-24), les championnes du monde sont limitées à sept petits buts par la muraille bleue, sur laquelle Krumbholz pourra bâtir. Avant de s'envoler pour le Brésil, "il faudra rester les pieds sur terres" prévient le sélectionneur, qui devrait annoncer la liste définitive des 16 très prochainement.