Le PSG encore contrarié

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Rémy DE SOUZA , modifié à
Le PSG version qatarienne devra patienter avant de glaner sa première victoire de la saison en Ligue 1, le club de la capitale ayant été tenu en échec sur la pelouse de Rennes (1-1), samedi au Stade de la route de Lorient. Une réalisation de Pitroipa a répondu à l'ouverture du score de Gameiro alors que Lyon a également été accroché lors de cette 2e journée, par Ajaccio à Gerland (1-1). Toulouse, tombeur de Dijon (2-0), prend les commandes du classement.

Le PSG version qatarienne devra patienter avant de glaner sa première victoire de la saison en Ligue 1, le club de la capitale ayant été tenu en échec sur la pelouse de Rennes (1-1), samedi au Stade de la route de Lorient. Une réalisation de Pitroipa a répondu à l'ouverture du score de Gameiro alors que Lyon a également été accroché lors de cette 2e journée, par Ajaccio à Gerland (1-1). Toulouse, tombeur de Dijon (2-0), prend les commandes du classement. Une semaine après des débuts ratés contre Lorient et cette défaite (1-0) enregistrée dans un Parc des Princes douché par la fougue des Merlus, c'est peu dire que la deuxième sortie du Paris Saint-Germain en Ligue 1 était attendue, ce samedi à Rennes. Un déplacement historiquement compliqué pour un club de la capitale qui a en plus vu sa préparation tronquée par les rendez-vous internationaux du milieu de semaine, Antoine Kombouaré ayant seulement pu travailler "normalement", avec l'ensemble de ses troupes, jeudi et vendredi. Le PSG devait donc faire face à l'adversité et son entraîneur à une pression grandissante depuis le revers du week-end dernier au moment de se rendre au Stade de la route de Lorient, enceinte dans laquelle les Parisiens n'avaient pas pris le moindre point ces cinq dernières années. Pour tenter de vaincre la malédiction, le technicien kanak n'a pu compter sur Nenê, pensionnaire du banc des remplaçants en raison d'une blessure à la cheville, au même titre que Guillaume Hoarau, victime de la concurrence. C'est donc avec Christophe Jallet ailier droit et Mathieu Bodmer en soutien de Kevin Gameiro que le PSG s'est frotté au premier leader de la saison ce samedi. Une belle affiche que les visiteurs entament par le bon bout. Brouillon pour son baptême du feu dans cet exercice 2011-12, l'ambitieux PSG mis en place par Qatar Sport Investments cet été offre un visage séduisant face aux Rouge et Noir en entame. Les Parisiens tiennent le ballon, se montrent disponibles mais pèchent par manque de précision arrivés dans les trente derniers mètres. Les Rennais plient sans rompre et s'offrent même les occasions les plus dangereuses du début de match, Féret, oublié par Chantôme dans la surface, inquiétant le premier Sirigu d'un tir trop croisé (15e). Quelques minutes avant un contre rondement mené qui met en valeur les qualités du portier italien, ce dernier repoussant la frappe de Kana-Biyik avant de briller sur la tentative de Boukari (28e). Salvateur Sirigu Après une première demi-heure de bonne facture, une certaine fébrilité gagne le camp parisien, la faute à la sortie prématurée de Sakho, retrouvé après 45 minutes délicates face à Lorient, mais trahi par ses ischio-jambiers (33e). Le PSG fait tout de même front et portent le danger devant la cage de Costil, obligé de s'employer pour repousser du pied le tir de Gameiro (34e). Les Parisiens manquent ensuite de lucidité dans le dernier geste, à l'instar du contrôle trop long de Bodmer (36e) ou du centre mal ajusté de Ménez (41e). Après le repos, la confiance change de camp et ce sont les Rennais qui passent à l'attaque, aidés par un nouveau souci parisien, Jallet, touché aux adducteurs, étant lui aussi contraint de quitter l'aire de jeu (50e). Et si l'arrière-garde du PSG souffre, elle est parfaitement suppléée par un Sirigu qui sort le grand jeu en repoussant sur sa ligne une tête à bout portant de Montaño (56e), avant de se muer en obstacle infranchissable sur un tir du virevoltant Pitroipa (57e). Et Nicolas Douchez de grimacer... S'il subit, le PSG finit par retrouver ses esprits en même temps que le chemin du but adverse. Après avoir repoussé une frappe d'Hoarau (59e), Costil doit s'incliner lorsque Gameiro, servi par Ménez après un bon travail de Matuidi, place un plat du pied hors de portée de l'ancien meilleur gardien de L2 (0-1, 73e). Le PSG croit avoir fait le plus dur en ouvrant son compteur cette saison. Mais les dernières secondes de jeu ont finalement raison des bonnes intentions parisiennes, Dalmat trouvant Pitroipa dans le dos de la défense. Le Burkinabé ponctue sa prestation convaincante de la plus belle des manières en remportant son duel avec Sirigu, battu après avoir longtemps retardé l'échéance (1-1, 88e). Paris devra patienter avant d'empocher sa première victoire, mais à la vue de la production fournie en terre bretonne, nul doute que sa 14e place au classement devrait rapidement être rangée au rayon des souvenirs...