Memphis Depay, le sauveur. Menés 2-1, les Pays-Bas sont parvenus à renverser la situation lors de leur deuxième match de groupes, face à l'Australie, mercredi, à Porto Alegre. La lumière est venue du jeune Memphis Depay (il utilise son prénom sur son maillot, ndlr), 20 ans et entré à la mi-temps. Pas attaqué aux 25 mètres, l'attaquant du PSV Eindhoven a armé une frappe flottante qui a trompé Matthew Ryan, guère inspiré sur le coup (3-2, 68e). Grâce à cette victoire, les Néerlandais, larges vainqueurs de l'Espagne en ouverture (5-1), pourraient être qualifiés dès ce soir si la Roja ne bat pas le Chili. Dans la minute précédant le but décisif de Depay, les Socceroos avaient eu une occasion en or. Mais la reprise de la poitrine de Mathew Leckie avait été sauvée par le portier néerlandais Jasper Clillessen...
Memphis Depay offre la victoire aux Pays-Bas :
Robben-Van Persie, encore buteurs. Auteur chacun d'un doublé face à l'Espagne, vendredi dernier, Arjen Robben et Robin van Persie ont encore marqué, mardi, rejoignant l'Allemand Thomas Müller en tête du classement des buteurs avec trois réalisations. C'est le joueur du Bayern Munich qui s'est illustré le premier avec un raid dont il a le secret. Après avoir effacé Alexander Wilkinson, Robben s'en est allé tout seul tromper Ryan d'un tir croisé (20e, 1-0). Le but de Van Persie tient lui autant à la passe de Memphis Depay qu'à la frappe sous la barre de l'attaquant de Manchester United (58e). Quatre minutes plus tôt, Mile Jedinak avait donné un avantage inattendu aux Socceroos sur un penalty consécutif à une main dans la surface de Daryl Janmaat (1-2, 54e).
Un chef-d’œuvre pour Cahill. L'Australie avait égalisé à 1-1 dans la foulée de l'ouverture du score de Robben par Tim Cahill, sur une splendide reprise de volée du gauche. Malheureusement pour les Socceroos, leur attaquant vedette, auteur de son sixième but en Coupe du monde, sera absent face à l'Espagne, lundi prochain, un match qui pourrait compter pour du beurre si la Roja ne parvient pas à battre le Chili mercredi soir... >> A LIRE : Le chef-d’œuvre de Tim Cahill