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La menace. Les grévistes du métro de Sao Paulo ont suspendu lundi soir leur grève tout en menaçant de la reprendre le jour du coup d'envoi du Mondial de football si leurs collègues licenciés ne sont pas réintégrés. Cette grève à l'origine d'embouteillages monstres menace, si elle reprend, de provoquer jeudi une belle pagaille dans la mégapole de 20 millions d'habitants pour le match d'ouverture Brésil-Croatie alors que les yeux du monde entier sont braqués sur le Brésil.
Au moins un milliard de téléspectateurs suivront le match auquel assisteront le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et onze chefs d'Etat dans un stade où les ouvriers s'affairent toujours aux dernières finitions.
42 travailleurs licenciés. "Mercredi 11 juin nous tiendrons une nouvelle assemblée générale pour décider si nous faisons grève jeudi. Cela dépendra de la réintégration des 42 travailleurs" licenciés lundi par la direction, a déclaré le président du syndicat des employés du métro, Altino Melo dos Prazeres La direction du métro avait licencié des dizaines de grévistes qui auraient commis des actes de vandalisme, empêché les non grévistes de travailler ou incité la population à sauter les tourniquets du métro.
"C'est notre principale revendication", a-t-il ajouté à l'issue d'un vote serré entre partisans de l'arrêt du mouvement et jusqu'au-boutistes au terme de cinq jours d'arrêt de travail qui ont provoqué des embouteillages monstres dans la plus grande ville du Brésil. Une façon d'admettre implicitement que le syndicat se pliait à l'augmentation salariale offerte par la direction, bien qu'inférieure aux attentes des employés.
MOUVEMENT SOCIAL - Grève dans le métro à Sao Paulo
CONTESTATION - Qui sont les manifestants brésiliens ?
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