États-Unis, Allemagne, France... Les favorites de la Coupe du monde féminine

Les Américaines, vainqueures en 2015, sont favorites à leur propre succession.
Les Américaines, vainqueures en 2015, sont favorites à leur propre succession. © DENNIS GROMBKOWSKI / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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Clément Argoud
À partir du 7 juin, les 24 meilleures équipes mondiales se disputeront le titre de championne du monde de football féminin. Les États-Unis tenteront de conserver leur couronne mais l'Allemagne, la France, l'Angleterre et le Japon sont elles aussi armées pour aller au bout de la compétition.

Le match d'ouverture France - Corée du Sud approche, et une question revient inlassablement. Qui soulèvera le trophée le 7 juillet à Lyon ? Les Américaines, tenantes du titre, ont aujourd'hui la faveur des pronostiqueurs. Derrière elle, un petit groupe de favoris se dégage. On vous passe en revue les principales équipes qui peuvent prétendre au titre de championne du monde.

Les États-Unis

Sept Coupes du monde disputées depuis 1991 : trois titres remportés par les Américaines. Vous l'aurez compris, les États-Unis sont au foot féminin ce que le Brésil est au foot masculin : la nation phare. Les "Stars and Stripes" dominent ce sport depuis ses débuts et partent favorites de toutes les compétitions où elles sont engagées. Emmenées par leur ribambelle de stars (Alex Morgan, Carli, Lloyd, Megan Rapinoe, Lindsey Horan...), elles ont tout pour conserver leur couronne. Pour elles, tout commencera face à la Thaïlande le 11 juin, avant d'affronter le Chili puis la Suède, un groupe largement à leur mesure. 

L'Allemagne

L'Allemagne est LA nation dominante en Europe. Championne olympique en titre, octuple championne d'Europe et double championne du monde, la "Mannschaft" présente l'un des plus beaux palmarès mondiaux. Portée par son attaquante et capitaine Alexandra Popp (Wolfsbourg) et par Dzsenifer Maroszán, récemment désignée meilleure joueuse de D1 avec l'Olympique Lyonnais, l'Allemagne veut retrouver un trophée qu'elle n'a plus soulevé depuis 2007. Dirigée par Martina Voss-Tecklenburg, la sélection allemande retrouvera la Chine, l'Espagne et l'Afrique du Sud en phase de groupes. 

La France

Derrière l'inoxydable duo Allemagne - États-Unis, la France a toute sa place. Si son palmarès au plus haut niveau est, certes, encore vierge, avec pour meilleur résultat une quatrième atteinte lors de la Coupe du monde 2011 puis aux Jeux 2012, les Tricolores sont en constante progression depuis une dizaine d'années. Aujourd'hui quatrièmes au classement FIFA, les joueuses de Corinne Diacre surfent sur une bonne dynamique après leurs victoires face au Japon (3-1) et aux États-Unis (3-1), cette année.

Portées par certaines des meilleures joueuses mondiales - telles Amandine Henry, Wendie Renard et Eugénie Le Sommer -, les Bleues peuvent légitimement prétendre au titre, à domicile. Rendez-vous le 7 juin au Parc des Princes face à la Corée du Sud, avant d'affronter la Norvège puis le Nigéria pour une place en huitièmes de finale.

L'Angleterre

Difficile d'oublier l'Angleterre dans cette liste. Troisièmes de la Coupe du monde 2015 et demi-finalistes du Championnat d'Europe 2017, les "Three Lionesses" sont de retour au premier plan. Si leur palmarès reste à étoffer, elles ont remporté en mars dernier la SheBelieves Cup (un tournoi annuel sur invitation) devant les États-Unis, le Japon et le Brésil. Menées par des joueuses de classe mondiale - comme Lucy Bronze (Olympique Lyonnais) et Fran Kirby (Chelsea) -, elles devront en découdre avec l'Écosse, l'Argentine et le Japon en phase de groupes pour tenter d'aller au bout.

Le Japon

Attention aux Japonaises ! "Seulement" septièmes au classement FIFA en raison, notamment, de leur non-qualification pour les JO 2016, elles restent tout de même sur deux finales consécutives en Coupe du monde (dont un titre en 2011). Elles ont donc l'expérience des grands rendez-vous internationaux et peuvent se transcender face aux toutes meilleures nations. Emmenées par Saki Kumagai, joueuse de l'Olympique lyonnais et 13ème du dernier Ballon d'or, elles visent une troisième finale consécutive. Le choc face à l'Angleterre dès les phases de groupes (le 19 juin) donnera une première indication de leur forme cette année.