"On peut jouer tous les trois jours, c'est tout à fait atteignable", considère le directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP), au micro d'Europe 1, dimanche. Un avis (de plus) qui vient alimenter la polémique sur la suite à donner aux saisons de Ligue 1 et de Ligue 2, qui ont suspendu tous leurs matchs jusqu'à nouvel ordre à cause de l'épidémie de coronavirus. Europe 1 revient sur cette controverse.
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"Ce n'est jamais arrivé"
"Si par malheur, on n'y parvenait pas (à finir la saison en jouant plus régulièrement lorsque ce sera à nouveau possible, ndlr), il n'y a pas de textes dans nos règlements qui prévoient cette situation", reconnaît Didier Quillot. "Ce n'est jamais arrivé".
Face à ce cas de figure inédit, Jean-Michel Aulas, président de l'OL, a lui proposé une solution radicale, vendredi : calquer le classement des équipes "sur la situation du début de saison". Mais l'ensemble du football français s'est élevé contre cette proposition qui aurait pour conséquence de... qualifier Lyon pour la prochaine Ligue des champions, alors que son classement actuel ne lui permettrait pas. Le président du club de l'Olympique de Marseille a fustigé "l'obscénité (d'une) proposition opportuniste" et "l'égoïsme de celui dont la seule boussole est sa participation à la Ligue des champions".
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"C'est la Fédération française de football qui décidera si ça continue ou pas"
Dans le cas où la situation durerait, "c'est la Fédération française de football qui décidera si ça continue ou pas", a de son côté indiqué Noël Le Graët. Pour le président de la Fédération française de football, "le seul ennemi aujourd'hui c'est le virus". Il estime que la polémique née des propos de Jean-Michel Aulas est "assez ridicule, stupide, maladroite et pas adaptée" à la crise sanitaire". Le dirigeant de la FFF a demandé aux présidents de club "de se calmer et d'être dignes dans leurs déclarations, qui n'ont aucun sens et ne les grandissent pas".
Seule "la commission des compétitions de la Ligue fera des recommandations au conseil d'administration, qui statuera", indique quant à lui Didier Quillot.