LE FILM DU MATCH - Revivez le sacre mondial des Américaines

Megan Rapinoe finale coupe du monde féminine Etats-Unis Pays-Bas Philippe DESMAZES / AFP
Megan Rapinoe a ouvert le score pour les États-Unis. © Philippe DESMAZES / AFP
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Les Américaines, nettement supérieures aux Pays-Bas en finale (2-0), ont logiquement été sacrées championnes du monde, dimanche à Lyon. Elles remportent leur quatrième titre dans la compétition. 

Les Américaines sont beaucoup trop fortes ! Les États-Unis ont logiquement remporté la Coupe du monde féminine, après une nette victoire en finale face aux Pays-Bas (2-0), dimanche au Groupama Stadium de Lyon. Megan Rapinoe (61e) et Rose Lavelle (69e) ont inscrit les deux buts américains. La "Team USA" conserve son titre et ajoute une quatrième étoile à son imposant palmarès (1991, 1999, 2015, 2019). Revivez la finale dans les conditions du direct. 

ÉTATS-UNIS – PAYS-BAS : 2 - 0
But : Rapinoe (61e, s.p.), Lavelle (69e)

Le point final : les Américaines sont championnes du monde ! Implacables et bien trop fortes, elles remportent le titre pour la quatrième fois de leur histoire après leur victoire en finale contre les Pays-Bas (2-0). Rapinoe et Lavelle ont inscrits les deux buts d'une rencontre à (quasi) sens unique. 

Le point à la 85e minute : les Américaines s'amusent mais manquent le troisième but. Les États-Unis continuent d'attaquer, mais Morgan puis Heath sont trop individualistes et ratent l'occasion d'alourdir le score. Mais les Américaines filent bel et bien vers le titre. 

Le point à la 75e minute : le break pour les États-Unis (2-0), qui sont même proches d'en mettre un troisième ! Quelques minutes après l'ouverture du score, Rose Lavelle expédie une frappe à ras de terre sublime, des 20 mètres, dans le petit filet néerlandais (69e). Les Américaines sont même à deux doigts de tuer tout suspense. Mais Heath, puis Morgan, butent en un contre un sur la gardienne des Pays-Bas. La "Team USA" est tout près du bonheur ! ÉTATS UNIS 2 - 0 PAYS-BAS

Le point à la 65e minute : les Américaines virent en tête grâce à un penalty de Megan Rapinoe (1-0) ! Alex Morgan est victime d'un "high kick", un coup de pied en l'air non-maîtrisé de Van der Gragt dans la surface. L'arbitre Stéphanie Frappart siffle logiquement penalty après recours à la vidéo (VAR). Megan Rapinoe transforme sereinement la sanction (61e) du droit, alors que la gardienne néerlandaise n'a pas plongé. Les États-Unis sont logiquement devant. ÉTATS UNIS 1 - 0 PAYS-BAS

Le point à la 55e : début de deuxième période haché. Les Américaines continuent de dominer dans le jeu mais n’inquiètent pas la défense néerlandaise. Le jeu est quelque peu haché par les fautes, la défenseure centrale américaine Sauerbrunn est même touchée à l'arcade et saigne. Elle revient sur le terrain après quelques minutes à se faire soigner. 

Le point à la 46e : c'est reparti pour cette deuxième période. Les Néerlandaises vont-elles résister aux Américaines ? 

Le point à la mi-temps : les États-Unis ont dominé cette première période, avec trois énormes occasions dans le dernier quart d'heure, sans parvenir à marquer (0-0). La "Team USA" a longtemps eu du mal à contourner la défense néerlandaise, avant d'être tout près d'ouvrir le score. Mais le poteau, puis la gardienne néerlandaise, en ont décidé autrement. Après 30 minutes décevantes, cette finale s'est clairement emballée dans le dernier quart d'heure ! 

Le point à la 40e minute : trois énormes actions pour les États-Unis, oh que c'est chaud ! Les Américaines sont à deux doigts d'ouvrir le score, mais le poteau et la gardienne néerlandaise sont présents pour mettre en échec la "Team USA". La tête à bout portant de Mews, trouvée par Rapinoe, est sortie par Van Veneendaal (37e). Dans la foulée, la tête d'Alex Morgan, à la réception d'un nouveau centre superbe de Rapinoe, heurte le poteau (38e) ! Puis, une minute plus tard, Morgan frappe fort du gauche, aux 20 mètres, mais c'est encore sorti par la gardienne néerlandaise (40e). Les Pays-Bas s'en sortent par miracle ! 

Le point à la 30e minute : enfin des occasions ! Les Pays-Bas sont les premières à se créer une belle opportunité. La gardienne américaine, Naeher, doit sortir en catastrophe en dehors de sa surface pour dégager une balle que convoitait Beerensteyn, parti derrière le dos de la défense américaine (26e). Deux minutes plus tard, c'est au tour des États-Unis d'inquiéter la défense des Pays-Bas, avec une reprise de volée de Ertz sur corner, dégagée des poings par Van Veenendaal (28e). Pour le moment, la "Team USA" a énormément de mal à prendre à défaut la redoutable arrière-garde néerlandaise. 

Le point à la 20e minute : les Néerlandaises résistent. Les "Oranje" plient mais ne rompent pas, alors que les États-Unis continuent d'attaquer. Les Pays-Bas parviennent à se dégager à chaque fois, et tentent même leur chance en contre, sans succès. A noter que les Néerlandaises sont les premières depuis le début du Mondial à ne pas encaisser de but des Américaines dans le premier quart d'heure. C'est déjà un petit exploit. 

Le point à la 10e minute : les Américaines à l'abordage. Comme à chaque rencontre depuis le début de la Coupe du monde, la "Team USA" met d'entrée une énorme pression. Après 10 minutes, la possession est de 67% pour les États-Unis, qui ont investi le camp néerlandais. Pas de grosse occasion pour le moment, mais le début de match est clairement dominé par Megan Rapinoe et ses coéquipières. 

Le point au coup d'envoi : c'est parti pour cette finale de la Coupe du monde féminine ! 

Le point "supporters" : avantage USA. En tribunes, le match semble d'ores et déjà plié. Plus de 20.000 Américains (oui oui !) sont attendus à Lyon, contre 5.000 Néerlandais. Les fans "oranje" devront être très, très bruyants pour se faire entendre dans le stade de l'Olympique lyonnais.

Le point "cocorico" : Stéphanie Frappart au sifflet. Si la France n’est pas en finale, le foot tricolore peut se consoler avec Stéphanie Frappart, qui va arbitrer ce rendez-vous ô combien prestigieux. L’arbitre de 35 ans est une pionnière, puisqu’elle a été la première femme à diriger un match de Ligue 1, la saison dernière lors du match entre Amiens et Strasbourg.   

Le point sur les compositions d’équipe : Rapinoe titulaire côté américain, Martens bien présente côté oranje. Les deux grandes stars, Megan Rapinoe et Lieke Martens, seront bien titulaires. Rapinoe, absente sur blessure en demi-finale, sera capitaine et présente en attaque avec l’autre mégastar américaine, Alex Morgan. La vedette néerlandaise Lieke Martens est elle aussi alignée d’entrée, malgré une blessure à un orteil.

États-Unis : Naeher - O'Hara, Dahlkemper, Sauerbrunn, Dunn - Lavelle, Ertz, Mewis - Heath, Morgan, Rapinoe (cap.)
Sélectionneuse : Jill Ellis

Pays-Bas : Van Veenendaal (cap.) - Van Lunteren, Van der Gragt, Bloodworth, Dekker - Groenen, Van de Donk, Spitse - Beerensteyn, Miedema, Martens
Sélectionneuse : Sarina Wiegman

Le point "oranje" : les Néerlandaises ont de la ressource. Mais attention, en face, les Néerlandaises ont progressé à pas de géant ces dernières années. Les championnes d’Europe en titre disputeront certes leur première finale mondiale, mais les "Oranje" ont prouvé jusqu’ici qu’elles avaient les moyens d’inquiéter n’importe quelle équipe. Même les États-Unis.

Le point "bookmaker" : les Américaines grandes favorites. On ne va pas se mentir : sur le papier, rien ne semble pouvoir arrêter la "Team USA", vainqueur à trois reprises de la Coupe du monde (1991, 1999 et 2015) et quadruple championnes olympiques. Avec leurs stars Megan Rapinoe et Alex Morgan, les États-Unis possèdent, de loin, le plus bel effectif du foot féminin.