Fernando Alonso et Toyota remportent les 24 Heures du Mans pour la première fois

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Au volant de la Toyota numéro 8, Fernando Alonso a réussi son pari et offert à l'écurie japonaise sa première victoire aux 24 Heures du Mans. © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP , modifié à
La Toyota pilotée par Sébastien Buemi, Kazuki Nakajima et le pilote de F1 Fernando Alonso, s'est imposée dimanche dans les 24 Heures du Mans. Un succès historique pour l'écurie, qui réussit même le doublé.

Fernando Alonso, accompagné du Suisse Sébastien Buemi et du Japonais Kazuki Nakajima, a offert dimanche à Toyota sa première victoire aux 24 Heures du Mans, pour la première participation de l'Espagnol et la vingtième du constructeur japonais.

Doublé pour Toyota. Au petit matin, ils ont pris le meilleur sur la voiture sœur, la numéro 7 du Britannique Mike Conway, du Japonais Kamui Kobayashi et de l'Argentin José Maria Lopez, pour s'imposer avec deux tours d'avance, en dépit de deux pénalités d'une minute de "stop and go" purgées pendant la nuit, pour vitesse excessive sous drapeaux jaunes.

Des circonstances très favorables. Alonso conquiert ainsi la deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile, après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu'il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d'Indianapolis dans les années à venir. Nakajima avait signé la pole position jeudi soir et Buemi a réalisé le meilleur tour en course, au cinquième tour. Toyota a bénéficié d'un concours de circonstances favorable, se trouvant pour la saison 2018-2019 l'unique constructeur en LMP1, après les retraits d'Audi et Porsche dans les deux dernières années. Son travail sur la fiabilité effectué pendant l'hiver a payé, sans alerte majeure - contrairement aux pannes à répétition depuis 2012 - sinon un manque d'essence pour Kobayashi à une heure et demie de l'arrivée.

Pas moins de cinq abandons. La Rebellion numéro 3 du Français Thomas Laurent, deuxième l'an dernier à bord d'une LMP2, du Suisse Mathias Beche et de l'Américain Gustavo Menezes complète le podium à douze tours, devant sa voiture sœur, la numéro 1. Les six autres LMP1 non-hybrides engagées par des équipes privées ont souffert avec pas moins de cinq abandons, dont celui de la SMP Racing numéro 11 du Britannique Jenson Button, novice également, et du Russe Vitaly Petrov.

En LMP2, la G-Drive Racing numéro 26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov, cinquième à dix-neuf tours, l'emporte après avoir mené de bout en bout. En GTE Pro, où la bagarre entre Porsche et Ford a tenu le public éveillé toute la matinée, la Porsche numéro 92 "Cochon rose" s'impose.