Ligue 1 - Aulas et les fumigènes : une perquisition à l'OL

Lors du match Lyon-Marseille en décembre dernier, les Bad Gones avaient fêté leur anniversaire avec des fumigènes.
Lors du match Lyon-Marseille en décembre dernier, les Bad Gones avaient fêté leur anniversaire avec des fumigènes. © ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour son 30e anniversaire, le groupe de supporters lyonnais des "Bad Gones" avait utilisé des fumigènes dans l'enceinte du Groupama Stadium, le 17 décembre dernier.

Une perquisition a eu lieu jeudi dans les locaux de l'Olympique lyonnais dans le cadre de l'enquête ouverte sur l'utilisation de fumigènes, notamment par le président du club Jean-Michel Aulas, au Parc OL, a annoncé le club. L'Olympique lyonnais admet une nouvelle fois dans un communiqué "que des fumigènes ont été utilisés avant la rencontre, à la mi-temps et après la rencontre, à l'occasion du trentième anniversaire du Kop Virage Nord" en décembre.

Aulas et Genesio avaient craqué des fumigènes. Une enquête préliminaire pour "introduction et usage de fusées ou d'artifices dans une enceinte sportive" avait été ouverte quelques jours après le match remporté par Lyon le 17 décembre face à l'Olympique de Marseille (2-0). Ce soir-là, le groupe de supporters des "Bad Gones" fêtait son 30e anniversaire. Les fumigènes faisant partie de son "identité", l'OL avait accepté que ses membres puissent en utiliser de manière encadrée. Jean-Michel Aulas et l'entraîneur Bruno Genesio avaient eux-mêmes craqué des fumigènes avec les supporters.

En janvier, lors d'une conférence de presse, le président de l'OL avait estimé que "le match était terminé" quand les faits s'étaient produits. "Nous sommes dans un stade privé. J'étais chez moi", avait-il dit. "J'ai l'habitude de prendre les décisions en toute connaissance de cause et d'assumer mes responsabilités. J'avais prévenu la Ligue de ce qui pourrait se passer (…). Pour moi, c'était une réussite", avait assuré Jean-Michel Aulas.

Une peine de trois ans de prison encourue. Le 25 janvier, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait infligé deux matches à huis clos, dont un avec sursis, au virage nord du Parc OL pour sanctionner l'épisode. Sur le plan pénal, la peine encourue est de trois ans d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. Le club assure apporter "son concours à l'enquête" et se tenir "à la disposition de la justice".