Le Paris SG en avait fait sa priorité. L’été dernier, le club de la capitale a tout tenté pour attirer dans ses filets la star brésilienne Neymar, révèle L’Équipe mardi. Un transfert qui n'a finalement pas eu lieu, la faute à des exigences pour le moins élevées, notamment de la part du père du joueur.
Premier rendez-vous en avril. Une première rencontre a lieu en avril, à Sao Paulo, entre Olivier Létang, alors directeur sportif adjoint du PSG, l’agent du joueur et le père de Neymar. À ce moment-là, le Brésilien de 24 ans est toujours sous contrat jusqu'en 2018 avec le FC Barcelone mais dispose d'une clause libératoire de 192 millions d’euros. Une somme mirobolante, qui n’effraie pourtant pas Paris, bien décidé à faire du joueur sa nouvelle tête de gondole en remplacement de Zlatan Ibrahimovic.
25 millions et une chaîne d’hôtels à son nom. Le projet et l’ambition parisienne semblent intéresser l’entourage de la star. Un deuxième rendez-vous est donc prévu au mois de mai, à Ibiza, pour discuter des détails d’un éventuel transfert. C’est là que Neymar Senior, très influent sur les choix de carrière de son fils, fait part de ses exigences envers le club : payer les impôts du joueur, mettre à sa disposition un jet privé afin de rejoindre plus facilement la sélection brésilienne, créer une chaîne d'hôtels à son nom et régler la facture fiscale du procès perdu par Neymar, soit 45 millions d’euros. Le tout, bien sûr, avec un salaire annuel de 25 millions d’euros, rien que ça. Le PSG, lui, en offrait "seulement" 15.
L’espoir s’envole. Malgré une ultime rencontre en juillet, les négociations s’arrêtent là. Car le risque pour Paris de sortir des clous du fair-play financier et de s’exposer à une amende de l’UEFA est jugé trop important. Résultat : vendredi dernier, Neymar a officiellement prolongé son contrat jusqu’en 2021 du côté de la Catalogne. Où il percevrait un salaire de… 15 millions d’euros.