Elle a créé la surprise, dimanche à Roland-Garros. Mais une mauvaise surprise. Jelena Ostapenko, la tenante du titre, a été éliminée d'entrée, Porte d'Auteuil. La jeune Lettone s'est inclinée face à la modeste Ukrainienne Kateryna Kozlova, 66ème joueuse mondiale, en deux sets (7-5, 6-3). Invitée de Villages médias lundi matin en direct de Roland-Garros, dont Europe 1 est radio officielle, l'ancienne tenniswoman belge Justine Hénin, a livré un constat sans détour.
La faute aux réseaux sociaux. Pour la lauréate de Roland-Garros 2003, "il y a moins de constance car les joueuses sont plus dispersées". Invitée de Village Médias sur Europe 1, radio officielle du tournoi, la championne a livré une analyse implacable sur ces désillusions à répétition, et ce qu'elle considère comme un vrai changement de mentalité. "Moi, quand je suis arrivée sur le circuit, à l'époque de Monica Seles et Steffi Graf, les filles n'étaient pas sur les réseaux sociaux en permanence".
"L'image a pris beaucoup d'importance". Pour Justine Hénin, les joueuses de tennis "font beaucoup d'autres choses en dehors des terrains. Et puis, les filles sont un peu plus vite dépassées par leurs émotions… L'image a pris beaucoup d'importance et elles sont peut-être un peu moins focalisées sur le résultat", déplore-t-elle. Une point de vue qui pourrait bien irriter les joueuses actuellement engagées aux internationaux de France.