Après des rumeurs entourant le RCT dont Mourad Boudjellal pourrait se défaire, le Stade Français, actuellement 8e du championnat, lui aussi pourrait être mis en vente. Son président Thomas Savare envisagerait en effet de cesser ses investissements dans le rugby, selon des informations du Parisien.
Retour sur investissement insuffisant. Selon le quotidien, l'homme d'affaires, qui avait fait l'acquisition du Stade Français en 2011 le sauvant de la faillite, songerait à le vendre. Une banque aurait même été approchée pour prendre en charge la transaction. La raison ? La 56e fortune de France a beaucoup investi, 20 millions d'euros, mais n'a pas assez récolté en retour, selon son entourage. Thomas Savare, directeur général du groupe familial Oberthur, n'est en effet pas le seul à décider dans l'histoire. Il aurait ainsi perdu le soutien de son père qui souhaiterait mettre fin à l'aventure du Stade Français. Et le titre de champion du Top 14 remporté en 2015 n'y change rien. La saison suivante a en effet catastrophique pour les soldats roses et cette entamée n'est gère plus prometteuse.
Slimani, Lakafia, Doumayrou… et bientôt Quesada ? Savare a bien démenti vouloir se défaire du club. Mais la réalité des faits ne lui donne pourtant pas raison. La moitié de l'effectif arrive en effet en fin de contrat en fin de saison et rien ne démontre que la direction du club souhaite retenir ses leaders. Ainsi, après l'annonce la saison dernière du futur départ de son pilier droit international Rabah Slimani pour l'ASM, deux autres départs ont été annoncés ces dernières semaines : Geoffrey Doumayrou, auteur de trois essais depuis le début de saison, pour La Rochelle et Raphaël Lakafia pour le RCT. Autant de défections qui touchent le directeur sportif, l'Argentin Gonzalo Quesada. Ce dernier pourrait ainsi lui aussi décider de quitter l'Île-de-France en faisant jouer une clause libératoire en fin de saison. Mais Thomas Savare se justifie : il aurait juste refusé de s'aligner sur les propositions financières des autres clubs, trop élevées selon lui.