Vendée Globe 2016-2017 : le compte à rebours est lancé

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avec AFP
27 skippers prendront part à cette nouvelle édition du Vendée Globe, dont le départ est fixé au 6 novembre aux Sables-d'Olonne.

Une flotte de 27 skippers de neuf nationalités différentes prendra le départ, le 6 novembre des Sables d'Olonne, de la 8e édition du Vendée Globe, le tour du monde en solitaire et sans escale, le rêve absolu de tout coureur au long cours. Selon les organisateurs, qui ont présenté les concurrents mercredi à Paris, 4 autres navigateurs sont sur une liste d'attente.

Comme les fois précédentes, la course se déroulera sur des monocoques de 60 pieds Imoca (18,28 m), dont certains seront équipés de foils, dérives courbes qui permettent de réduire la traînée hydrodynamique et de soulager la coque à certaines allures.

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La concurrence sera rude. Qui succèdera à François Gabart, qui a remporté le dernier "Vendée" le 27 janvier 2013, au terme d'une circumnavigation express de 78 j 02 h et 16 min, nouveau record à la clef ? Réunir un plateau de 27 skippers est en tous cas une belle performance, quand on se souvient qu'ils n'étaient que 20 au départ en 2012. Certains concurrents ont déjà écrit quelques belles pages de cette aventure unique au monde et appartiennent à l'élite de la course au large, comme Vincent Riou (PRB/1er en 2004), Armel Le Cléac'h (Banque Populaire/2e en 2013), Sébastien Josse (Edmond de Rothschild), Jean-Pierre Dick (St Michel-Virbac/4e en 2013), Alex Thomson (Hugo Boss/3e en 2013), Yann Eliès (Quéguiner-Leucémie Espoir), Jérémie Beyou (Maître Coq), Kito de Pavant (Bastide-Otio), Bertrand de Broc (MACSF), Tanguy de Lamotte (Initiatives-Coeur), Louis Burton (Bureau Vallée) ou encore Rich Wilson (Great American IV).

Quelques nouveaux venus. D'autres défieront l'Everest des mers pour la première fois. Parmi ces bizuths, tous marins confirmés, on trouve Morgan Lagravière (Safran), Paul Meilhat (SMA), Fabrice Amedeo (Newrest-Matmut), Eric Bellion (Comme Un Seul Homme), Sébastien Destremau (Face Ocean) et Nicolas Boidevézi (East Side Story). Tous savent que le niveau de la course ne cesse de grimper et que les Imoca sont de plus en plus exigeants. "Les bateaux vont plus vite, sont plus durs qu'auparavant, a souligné Jean-Pierre Dick. On parle de leur fiabilité mais il faut aussi évoquer celle des skippers".

Pour parfaire leur entraînement, plusieurs skippers prévoient de participer à deux grandes courses en solo programmées dans les semaines qui viennent: la Transat anglaise entre Plymouth (sud-ouest de l'Angleterre) et New York -en mai- et, dans la foulée, la New York - Les Sables d'Olonne, dernier galop d'entraînement avant le grand saut.