"Comme Napoléon en Europe, j'ai conquis chaque pays où je suis allé". Toujours modeste, et bientôt honoré par une statue, l'attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic s'est dit mardi prêt à quitter l'Europe pour conquérir l'Amérique. La vedette a confié au quotidien Aftonbladet vouloir "peut-être partir de l'autre côté de l'Atlantique et conquérir aussi les États-Unis".
"J'ai toujours osé accepter de nouveaux défis", a rappelé Ibrahimovic, qui a joué aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France, avant de signer cet été un contrat d'un an à Manchester United. "C'était bien au Paris SG, c'est un secret pour personne. Nous avions une équipe forte qui s'est améliorée année après année", se souvient-il. "Mais c'est du passé (...) aujourd'hui, c'est un nouveau chapitre et j'essaie de recréer le même sentiment" que j'avais à Paris.
Ibrahimovic, 35 ans, meilleur buteur qu'a connu la sélection suédoise, a pris sa retraite internationale en juin, après un Euro manqué. "C'est bizarre (de voir jouer l'équipe nationale) car on ne voit plus la magie", sourit-il, jamais à un excès près. "Mais maintenant, chacun à une chance de se montrer. Personne n'est meilleur que les autres", souligne-t-il. "Personne ne s'attend à quoi que ce soit".
Lundi soir, la Fédération suédoise de football lui a remis son onzième Ballon d'or national. Elle a aussi révélé qu'une statue du joueur serait érigée à côté du stade national, la Friends Arena. De 2,40 m de haut, elle le représentera les bras étirés. "Le gars de Rosengård qui a sa propre statue dans la capitale. Ça arrive souvent quand on meurt, mais je suis encore très vivant", s'est amusé la star en conférence de presse. Avant de conclure: "Il ne me manque plus que le Palais royal. C'est pour la prochaine fois!"