Portée par sa génération dorée, la Belgique ne manque pas d'ambition dans cette Coupe du monde. Après avoir écarté le Petit Poucet panaméen lundi (3-0), Eden Hazard et les siens ont l'occasion de décrocher leur ticket pour les huitièmes de finale, samedi à 14 heures, face à la Tunisie. Troisièmes au classement Fifa, les Diables rouges se présentent en favoris face aux Aigles de Carthage, 21èmes, mais revanchards après leur défaite in extremis face à l'Angleterre (2-1).
À égalité dans leurs confrontations. Les deux formations se sont déjà affrontées à trois reprises. Et pour le moment, l'égalité est parfaite. En amical, la Tunisie s'était imposée 2-1, en février 1992. La Belgique lui avait répondu en juin 2014, avec une victoire 1-0 en fin de match, dans le stade Roi-Baudoin de Bruxelles. Leur seule rencontre officielle s'était quant à elle déroulée lors de la Coupe du monde 2002. Les points avaient alors été partagés (1-1).
La Belgique sur une (très) bonne série. Depuis ce match nul contre la Tunisie au Japon, les Diables rouges ont gagné tous leurs matches en phases de groupes de Coupe du monde, soit cinq victoires d'affilée : deux contre la Russie, face à la Corée du Sud, l'Algérie et le Panama, donc. La dernière fois que la Belgique a perdu une rencontre en poules, c'était en… 1994, il y a 24 ans donc, contre l'Arabie Saoudite. Toutes compétitions confondues, l'équipe dirigée par Roberto Martinez est d'ailleurs invaincue depuis septembre 2016.
La Tunisie a du mal en Coupe du monde. La Tunisie, de son côté, n'a gagné qu'un seul match en Coupe du monde dans son histoire : c'était en 1978, face au Mexique (3-1), pour leur tout premier match dans le tournoi. Les nations européennes ne lui ont d'ailleurs jamais réussi, avec un bilan de six défaites et trois nuls dans la compétition.
Un forfait côté gardien. Si l'équipe maghrébine a longtemps réussi à contenir la force offensive anglaise lundi, les Aigles de Carthage ont néanmoins craqué dans les arrêts de jeu, sur coup de pied arrêté, leur véritable faiblesse en début de semaine. L'absence de leur gardien Mouez Hassen, contraint de quitter le Mondial sur blessure, ne devrait pas arranger leurs affaires… Mais au risque d'utiliser une formule éculée : "En football tout est possible".
Le match des supporters. En tribunes, en tout cas, la partie risque bien d'être gagnée par les Tunisiens. L’ambassadeur du pays à Moscou a déjà affirmé qu'ils seraient au moins 15.000 au stade. Côté belge, 2.000 à 2500 personnes sont attendues.