J-2 avant le grand départ des Bleus pour la Russie et la Coupe du monde. Mais avant de prendre l'avion direction Moscou, l'équipe de France a encore un match à jouer contre les Etats-Unis samedi à Lyon. A six jours du match d'ouverture de la compétition et à huit jours de l'entrée en lice des Bleus, la pression monte au sein des 23.
"Il va y avoir des hauts et des bas". La sérénité qui régnait dans le groupe a cédé la place depuis quelques jours à un peu de nervosité et d'excitation. Les Bleus vivent le pire moment d'une compétition : il reste un match à jouer, mais la tête est déjà en Russie. "C'est quelque chose d'exceptionnel que tu vis avec un groupe de joueurs", explique Corentin Tolisso, qui a beaucoup parlé de sa future Coupe du monde avec ses proches, mais aussi d'anciens joueurs. "Il va y avoir des hauts et des bas, mais comme ça, on n'en revoit pas de toute notre carrière. C'est ce qu'on m'a dit".
La peur des blessures. Quant au rêve de renouveler l'exploit des Bleus 20 ans après, le milieu de terrain de 23 ans essaie de garder la tête froide. "Bien sûr que l'on s'imagine lever la coupe, mais c'est à nous de faire notre propre Coupe du monde et de faire rêver les gens le plus possible". Mais avant d'avoir une chance de soulever la coupe, il faut affronter les Etats-Unis. Un match redouté aussi bien par les joueurs que par l'encadrement : tous ont peur d'une blessure de dernière minute qui viendrait briser la bonne dynamique de l'équipe de France depuis le début de la préparation.