Le visage de Jorge Sampaoli, abattu dans les dernières minutes de la lourde défaite de l'Argentine face à la Croatie (3-0), résume à lui seul l'état de désolation qui règne dans les rangs de l'Albiceleste. "Nos plans pour ce match n'ont pas fonctionné, je ne ressens pas de la honte mais de la douleur, comme je n'en avais pas eu depuis longtemps", a confié l'entraîneur argentin.
Avec 1 point en deux matches, Lionel Messi et ses partenaires sont quasiment éliminés dès le premier tour. Il leur faudra un miracle, lors de la troisième journée contre le Nigeria, pour se qualifier pour les huitièmes de finale. "Il n'y a plus d'autres alternatives que de tout donner (sur le dernier match)".
"Il n'y a plus d'autres alternatives que de tout donner". "Nous étions très ambitieux et nous voulions être premier du groupe. Maintenant, ce n'est plus possible, c'est une grande douleur. J'ai fait des plans sur ce match, peut-être que si je les avais fait différemment, certaines choses auraient mieux fonctionné", a poursuivi Sampaoli, sans vouloir accabler son gardien Willy Caballero, auteur d'une énorme boulette sur le premier but croate.
"Je ne pense pas que cela soit réaliste de faire porter la charge à (Willy) Caballero. Je pensais que nous allions mettre énormément de pression sur la Croatie dans leur partie de terrain. Mais après leur but, nous avons été brisés émotionnellement et nous n'avons pas eu d'argument footballistique pour changer les événements", a-t-il avoué.