Maradona à la rescousse? Le légendaire N.10 a appelé dimanche à "une réunion" entre les joueurs de l'Argentine et d'anciennes gloires de l'Albiceleste pour sauver "l'honneur" d'une sélection au bord d'une élimination précoce du Mondial-2018.
"J'aimerais avoir une réunion avec eux, avec (Nery) Pumpido, (Sergio) Goycochea, (Claudio) Caniggia, (Pedro) Troglio et même(Daniel) Passerella s'il veut venir, et avec (Jorge) Valdano", qui ont porté le maillot ciel dans les années 80, a déclaré le champion du monde 1986 à la chaîne vénézuélienne Telesur.
Voir la Croatie mettre trois buts "et rester les bras croisés". L'Argentine dispute mardi contre le Nigeria le match de la dernière chance pour se qualifier pour les 8es de finale, après avoir perdu deux points contre l'Islande (1-1) et l'humiliation contre la Croatie (3-0). "Nous allons défendre notre honneur, les gars. Depuis là où nous sommes, cela nous fait trop mal de voir la Croatie venir nous mettre trois buts et de rester les bras croisés à ne rien faire", a poursuivi Maradona.
"Très contrarié en mon for intérieur". Le "Pibe de oro", qui a récemment émis des critiques contre le sélectionneur Jorge Sampaoli et l'attaquant Sergio Agüero, s'en est aussi pris au président de la Fédération argentine (AFA) Claudio Tapia. "Je suis en colère, et très contrarié en mon for intérieur, parce que n'importe qui qui a porté ce maillot (de l'Argentine) ne peut pas le voir piétiné par une équipe de Croatie qui n'est pas l'Allemagne, qui n'est pas le Brésil, qui n'est pas les Pays-bas ni l'Espagne."
"Je pense qu'il y a un manque total d'autorité de la part de Tapia". "Mais il y a des coupables, et le coupable c'est le président de l'AFA. Tout le monde a hoché de la tête quand Sampaoli est arrivé avec les ordinateurs, des drones et 14 adjoints", a soutenu Maradona. "Je pense qu'il y a un manque total d'autorité de la part de Tapia". Des rumeurs de rupture entre Sampaoli et ses joueurs ont bruissé après la déroute face aux Croates, mais le vétéran Javier Mascherano a assuré dimanche que leur relation était "totalement normale".