"Je suis encore ému". Au coup de sifflet final de la victoire des Bleus face à l'Argentine (4-3), Benjamin Pavard flottait toujours sur son nuage, après son "magnifique" but, une reprise de volée qui a fait "pleurer sa copine".
Son oeuvre "est vraiment magnifique. Je me couche vraiment bien, je suis encore ému", a confié le latéral droit au micro de TF1.
"Je ne fais jamais de reprise de volée". Peu habitué à marquer, avec un seul but avec Stuttgart la saison passée, le Nordiste de 22 ans n'avait pas préparé de célébration : "J'ai couru partout, je ne savais pas quoi faire!", a-t-il rit.
"A l'entraînement, j'avais déjà mis des 'drops' (tirs bien au-dessus de la transversale, ndlr). Même en match, le premier, j'avais mis un 'pigeon'", a-t-il expliqué. "Je les régale (mes coéquipiers) tous les jours en faisant des centres, mais je ne fais jamais de reprise de volée."
Un défenseur français qui marque en Coupe du monde, ça n'était plus arrivé depuis Lilian Thuram en demi-finale du Mondial-1998 contre la Croatie... "Le coach m'a dit que je lui ai fait penser à Lilian Thuram! J'espère que je ferai pareil que lui."
Il a ouvert la voie à Mbappé. Son but à la 57e minute a permis à la France, alors dos au mur, d'égaliser et de se relancer : onze minutes plus tard, Kylian Mbappé signait un doublé qui envoyait les Bleus en quarts de finale. "Je suis content, content pour toute l'équipe aussi. Ça a permis de nous donner une bouffée d'oxygène", a reconnu Pavard.
"En plus, il y avait ma copine qui était là, elle était venue exprès pour ça. Elle m'a dit aussi qu'elle avait pleuré. J'ai aussi appelé mes parents et mon agent. C'est tout simplement une récompense pour moi, mais aussi pour eux qui ont toujours cru en moi", a conclut le latéral.