Plus que quelques heures avant la cérémonie d'ouverture du Mondial façon mi-temps du Superbowl. Pendant un mois, le monde entier aura les yeux rivés sur les 11 villes russes qui accueillent la Coupe du monde de football. Mais, avant même que le tournoi commence, il y a évidemment un sujet essentiel qui tourmente les organisateurs et inquiète bon nombre d'observateurs internationaux : la sécurité et le hooliganisme. Les hooligans russes sont connus pour leurs violences, Marseille en avait notamment fait les frais lors de l'Euro 2016, avec des images d'affrontements sur le Vieux-Port qui avaient fait le tour du monde. Et avec cette coupe du monde "à domicile" la Russie joue son image à l'international.
From high spirits to this - again #Marseille can't say what triggered it but v nasty pic.twitter.com/cWuIi7iWMZ
— emma murphy (@emmamurphyitv) 11 juin 2016
Portiques de sécurité et rayons X. "Hors de question que des hooligans viennent gâcher la fête". Voilà le message martelé par Vladimir Poutine depuis plusieurs mois. Dans les onze villes du Mondial sont répartis 11.000 policiers, sans parler des militaires et agents de sécurité, pour un coût annoncé à 500 millions d'euros. "Tout est prêt. A l’entrée des métros, on a des portiques de sécurité et dans les stades, les spectateurs seront fouillé et scannés comme à l’aéroport deux à trois fois, avec des portiques, des rayons X... aucun risque", assure l'un des responsables de la sécurité du stade de Saint-Pétersbourg,
Un passeport spécial anti-hooligans. Autre instrument sécuritaire, un passeport spécial pour les fans russes. En plus du billet pour les matches, ils devront être inscrits dans un gigantesque fichier qui regroupe les crimes et délits, le moindre spectateur déjà condamné pour hooliganisme sera systématiquement interdit de stade. Et c'est d'ailleurs ce qui vient d'arriver à l'un des leaders des supporteurs russes qui avait commis des violences pendant l'Euro en France. Pour autant, des risques demeurent à l'extérieur comme à l'intérieur des enceintes. En témoigne ce récent rapport d'un ONG : cette saison dans le championnat russe, on n'a jamais entendu autant d'insultes racistes ou xénophobes.