La folie des supporters uruguayens en Russie

Les Urugayens dans le centre-ville de Nijni Novgorod.
Les Urugayens dans le centre-ville de Nijni Novgorod. © AFP
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Simon Ruben, édité par Guillaume Perrodeau
Nijni Novgorod est le camp de base de l'équipe d'Uruguay lors de la Coupe du monde en Russie. Autant dire que la Celeste est "à domicile" pour son quart de finale face à la France.
REPORTAGE

Depuis jeudi soir, le centre historique de Nijni Novgorod est décoré de bleu ciel et blanc. Les supporters uruguayens ont investi les ruelles, accrochés leurs drapeaux aux façades des vieux bâtiments. Les fidèles de la Celeste sont prêts pour le quart de finale entre la France et l'Uruguay, qui se joue à 16 heures vendredi. "On chante, on danse, nous sommes là pour montrer au monde qui nous sommes", lâche Eduardo, professeur d'histoire à Montevideo, qui suit l'équipe depuis le début du tournoi.

La "garacharua" uruguayenne. Les Urugayens ont quelque chose en plus. Une pugnacité qui est un véritable élément culturel. Ils ont d'ailleurs une expression pour cela : la "garacharua". "Les Charrúas étaient les indiens qui peuplaient nos terres. Ils ont beaucoup résisté à l'invasion venue d'Europe et on a hérité de cela, de cette force de résistance : l'idée est de se battre à chaque fois comme si c'était la dernière", explique Esteban, supporter urugayen.

C'est avec cet esprit quasi-guerrier que les Urugayens vont entrer dans le stade, joueurs comme supporters. En tribune, ils seront entre 15.000 et 20.000. Face à eux, les 2.000 Français attendus risquent bien de faire pâle figure.