Vendredi, c'est le grand jour ! Les Bleus affrontent l'Uruguay pour une place en demi-finale de la Coupe du monde. Un match qui s'annonce assez fermé, au regard du jeu pratiqué par les deux formations. En tout cas, "tout le monde s'attend à ça", reconnaît Raymond Domenech dans l'émission Bons baisers du Mondial sur Europe 1.
"Ils n'offrent rien à l'adversaire." D'après l'ancien sélectionneur tricolore, l'équipe de France "n'aime pas trop ce genre de matches contre des équipes qui ne laissent pas d'espaces". Car oui, la Celeste "n’est pas une équipe qui prend le ballon, qui joue, qui fait tourner, qui offre des espaces à l’adversaire" : "Ils n’offrent rien à l’adversaire. Il faut aller les chercher. Il faut aller les bousculer."
"Il n'y aura pas d'envolées." Si le huitième de finale remporté par les hommes de Didier Deschamps contre l'Argentine (4-3) a été spectaculaire, cela ne sera pas le cas contre les Uruguayens : "Il n'y aura pas d'envolées, ça c'est sûr. L’idéal, c’est qu’il y ait un but vite fait, pour nous plutôt que pour eux, pour qu’il se passe quelque chose."
"Un match qui peut durer." "Ça va être stressant", assure Raymond Domenech, qui estime que c'est "un match qui peut durer". A l'image du huitième de finale France-Paraguay en 1998 avec lequel il compare ce quart de finale. A l'époque, les Bleus l'avaient emporté (1-0) grâce à un but en or de Laurent Blanc lors de la prolongation (114e). "On aura à peu près ça, le même stress", promet Raymond Domenech. C'est donc un vendredi sous tension qui s'annonce pour tous les supporters de l'équipe de France.