22 ans de réclusion criminelle après le cambriolage mortel de Berthe, 90 ans

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Europe 1 / Crédits photo : Loic Venance/AFP , modifié à

La cour d'assises a rendu sa décision vendredi soir, trois ans après une nuit après d'horreur dans un appartement du 13e arrondissement de Paris où Berthe, 90 ans, a été sauvagement assassinée par un Pakistanais de 25 ans, en situation irrégulière et déjà condamné par la justice française. 

Trois ans après une nuit après d'horreur dans un appartement du 13e arrondissement de Paris où Berthe, 90 ans , a été sauvagement assassinée par un Pakistanais de 25 ans, placé sous OQTF (obligation de quitter le territoire français), la cour d'assises a rendu sa décision et l'a déclaré coupable d'avoir tué la vieille dame. L'homme écope de 22 ans de réclusion criminelle dont les deux tiers de sûreté. Pour les proches de la victime, qui craignaient un acquittement, c'est un soulagement avec tout de même la frustration de ne pas avoir eu des aveux de la part du criminel.

"Mes clients ont été soulagés de savoir que M. Riaz était déclaré coupable du crime odieux qu'il avait commis"

"Pour mes clients, ce qui est essentiel, c'est qu'il soit reconnu coupable des faits et coupables de ce crime odieux. Comme il se taisait, comme il faisait croire qu'il ne s'en souvenait plus, mes clients étaient très inquiets à l'idée d'un acquittement. Ils ont été soulagés de savoir que M. Riaz était déclaré coupable du crime odieux qu'il avait commis", explique l'avocat de la famille, Maître Benoît Chabert.

"Il n'a jamais avoué, il n'a pas eu le courage de le faire"

"En revanche, il y a un regret. Monsieur Riaz n'a jamais avoué, il n'a pas eu le courage de le faire, comme si l'horreur du crime l'empêchait de se regarder comme quelqu'un l'ayant commis. Il a beaucoup pleuré sur lui-même, sur la difficulté qu'il a à vivre en prison, mais il avait très peu de regard vers les victimes et très peu de pardon", ajoute l'avocat.

 

Les faits se sont produits le 10 juin 2021. La nonagénaire avait été battue à mort dans son appartement parisien puis laissée pour morte, presque dénudée. Elle décède de ses blessures. L'individu avait confessé avoir été alcoolisé lors de cette soirée mais n'avoir aucun souvenir de l'agression. Une version qu'il a toujours maintenue depuis trois ans y compris devant les juges pendant les trois jours de son procès. Le condamné a également écopé d'une interdiction définitive du territoire à sa sortie de prison, soit pas avant 2035.