«Chambre à gaz à louer» : un tag antisémite sur un immeuble à Rouen, la ville dépose plainte

Depuis le début de la guerre au Proche-Orient, les tags antisémites se multiplient (illustration). © Anna Margueritat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Europe 1 avec AFP // Crédit photo : Anna Margueritat / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à

Après la découverte d'un tag antisémite sur la porte d'un immeuble à Rouen, la ville porte plainte. Un graffiti avec "chambre à gaz à louer" indiqué a été effacé mais des photos prises ont circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse. 

La ville de Rouen a porté plainte après la découverte d'un tag antisémite sur une porte d'immeuble dont des photographies ont été diffusées, a annoncé vendredi le maire Nicolas Mayer-Rossignol. Dans un courrier daté du 21 novembre et adressé au procureur de la République de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol annonce porter plainte au nom de la Ville. La mairie a été informée le 15 novembre "d'un graffiti à caractère antisémite réalisé sur la porte d'un immeuble" situé en centre-ville, dit-il.

 

Un graffiti, apologie "de crime contre l'humanité"

Ce graffiti, qui proclame "chambre à gaz à louer", a été effacé mais "des photographies de ce dernier ont été prises et ont été diffusées sur les réseaux sociaux et dans la presse", précise jeudi soir le maire. "Ces faits pourraient être réprimés comme injure publique à caractère raciste, mais aussi comme apologie de crime contre l'humanité", estime Nicolas Mayer-Rossignol.

En mai, un homme de 24 ans, de nationalité algérienne en situation irrégulière, avait incendié la synagogue de Rouen, selon le parquet. L'homme avait menacé d'un couteau un policier, qui avait tiré et tué l'agresseur.